Avec Slimane et Matthew Irons, l’artiste teste le format «kids» de «The Voice», diffusé dès ce mardi à 20h20 sur La Une. Très enthousiaste, elle s’est prise au jeu et promet de belles rencontres artistiques dans l’aventure.
A-t-il fallu vous convaincre de revenir en tant que coach après les deux dernières saisons de «The Voice» ?
Très honnêtement, l’idée de devoir juger le talent d’enfants m’avait un peu déstabilisée. Après quelques enregistrements, je me suis pris une grosse claque ! Parfois, je n’ai pas l’impression d’être dans «The Voice Kids».
Avec des enfants, l’exercice est-il différent ?
Il n’y a pas d’ego ni de pression. Ils sont vraiment là pour s’amuser. Bien sûr, certains sont déçus et nous avons eu des larmes, mais ça dure cinq minutes… dès que nous leur parlons, ça les rassure, et ils passent à autre chose. Derrière leur participation à l’émission, il n’y a pas l’idée d’une dernière chance pour se lancer dans une carrière, comme c’était souvent le cas dans la version adulte. Ça rend vraiment l’exercice plus fun, avec une dynamique plus énergique.
Être maman vous a-t-il aidé à créer des liens ?
J’ai peut-être un feeling avec certains talents, parce que j’ai deux garçons, dont un qui a 8 ans. Pas mal d’enfants sont arrivés déjà avec une idée du coach qu’ils allaient choisir. Ce qui a été différent par rapport aux autres saisons, c’est qu’ils changent plus facilement d’avis et décident d’aller chez un autre coach. C’est plutôt cool ! Avec les adultes, nous avions parfois peur de vexer les candidats en faisant une remarque ou en débriefant leur prestation. Ici, les enfants veulent discuter avec nous et les échanges sont plus spontanés. Même quand on se bat entre coaches pour convaincre un talent de nous choisir. Ils entrent facilement dans notre jeu.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro du 2/1/2020
