Affaire Hakimi/Pauwels : voici ce qu’on vient d’apprendre

Affaire Hakimi/Pauwels : voici ce qu'on vient d'apprendre
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

La chambre des mises en accusation a procédé, mardi, à un examen de la procédure en cours concernant le vaste dossier des home-jacking, appelé par certains médias « l’affaire Pauwels », en raison de la présence de l’ancien animateur de RTL, inculpé dans cette affaire.

Celle-ci concerne vingt-six agressions violentes commises à domicile, entre 2015 et 2017, dans le Brabant wallon et le Hainaut. Un arrêt sera rendu le mardi 22 octobre.

La défense avait déjà demandé l’irrecevabilité des poursuites lors d’une précédente audience après le dépôt de pièces, à savoir des enregistrements, des photos et des messages WhatsApp échangés entre le chef d’enquête et la compagne d’un inculpé, Marwan Hammouda, devant la chambre du conseil.

« Nous avons été frappés dans le dos par un chef d’enquête qui a trahi tout le monde en faisant des promesses à un inculpé et en exerçant des pressions sur d’autres inculpés. Il y a des règles à respecter », avait déclaré Me Discepoli, lors d’une précédente audience.

Mardi, la défense a demandé à la cour de prendre « une mesure impopulaire mais à hauteur de notre justice », a commenté Me Discepoli à la sortie de l’audience. L’avocat compare cette affaire à l’affaire KBLux.

Lors de l’audience, des inculpés ont raconté à la cour les pressions subies lors de l’enquête par le chef d’enquête accusé d’avoir trompé tout le monde en entretenant une relation avec la compagne d’un inculpé, et les relations « amicales » entre ce policier, le procureur fédéral et le juge d’instruction.

Le chef d’enquête fait actuellement l’objet d’une instruction à Charleroi pour son comportement lors de l’enquête.

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