Alice Taglioni : «La télé propose des rôles de femmes qui n’existent pas au cinéma»

Alice Taglioni : «La télé propose des rôles de femmes qui n'existent pas au cinéma»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Mercredi 27 décembre à 20h55 sur France 2, dans un nouvel épisode de la collection «Mystère à Paris», l’actrice de 41 ans incarne une cambrioleuse de haut vol qui s’apprête à dérober la plus célèbre parure du Louvre.

Comment vous sentez-vous dans le rôle d’une femme insoumise ?

J’ai l’habitude ! (Rire) En fait, cela ne me change pas trop de mon propre caractère.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans le personnage de Constance de Coulanges ?

C’est un personnage génial car on déploie une palette de jeu très variée pour l’incarner. Elle est tour à tour une manipulatrice manipulée (ou qui joue à l’être), une voleuse, un garçon manqué, une femme du monde, une femme un peu émue, un peu idiote. Je me suis vraiment amusée à passer de l’une à l’autre.

Jouer au Louvre a-t-il provoqué un sentiment particulier ?

Ce fut une grande émotion et j’ai essayé de profiter, à chaque seconde, de ce décor exceptionnel. J’ai eu la chance inouïe de me balader seule dans la salle des Cariatides, qui pour moi, est la plus belle du Louvre. En marchant dans une semi pénombre, j’ai eu l’impression de me déplacer au milieu des anges.

Et au poker ?

Non, parce que le poker est complètement incompatible avec la vie de famille. Mais ce jeu a perdu son côté «folie».

Existe-t-il dans le poker une similitude avec le jeu d’acteur ?

Oui et c’est ça que j’adore. Je déteste jouer sur Internet. J’aime jouer avec mes adversaires assis autour d’une table. Ce qui est drôle, c’est de manipuler les jetons, observer et scruter les autres joueurs pour tenter de les bluffer.

Quel genre de rôle aimeriez-vous qu’on vous propose ?

Une chanteuse. À 14 ans, j’ai chanté dans une chorale et j’ai ressenti une émotion incroyable. Chanter sur scène devant un public est un fantasme que je crois irréalisable dans la vie, mais qui pourrait l’être au cinéma.

Quels sont vos projets ?

Dans «Le Dernier vide grenier de Claire Darling», qui sort prochainement, je joue le rôle de Catherine Deneuve jeune. Sinon, depuis quatre ans, j’écris avec Léa Frazer (réalisatrice du téléfilm, ndlr) un film que je souhaite réaliser et dans lequel je jouerai.

Quel en est le thème ?

Le film s’interroge sur ce qui se passe cinq ans après avoir perdu son mari qui était aussi le père de son enfant…

Entretien : Nicole Real

Cherchez-vous à sortir de la comédie ?

Quitter un genre assez confortable, dans lequel on vous propose des rôles, pour aller vers un univers dans lequel on ne vous attend pas du tout est un virage difficile à négocier. Mais même si la transition est délicate, je me refuse à me laisser enfermer dans une case. Pour autant, je n’ai pas du tout envie d’arrêter la comédie ou les films populaires, je veux juste élargir l’horizon.

Avoir été presque une virtuose vous aide-t-il à jouer la comédie ?

Absolument. Pour passer d’un tempo à un autre, d’une voix à une autre, avoir le sens du rythme est essentiel. La musique et la comédie sont très liées, alors que dans les films dramatiques, l’émotion est différente.

Jouez-vous toujours du piano ?

Oui, pour le plaisir. Mes enfants apprennent à jouer du piano. Ils n’ont pas eu le choix. (Rire)

Et au poker ?

Non, parce que le poker est complètement incompatible avec la vie de famille. Mais ce jeu a perdu son côté «folie».

Existe-t-il dans le poker une similitude avec le jeu d’acteur ?

Oui et c’est ça que j’adore. Je déteste jouer sur Internet. J’aime jouer avec mes adversaires assis autour d’une table. Ce qui est drôle, c’est de manipuler les jetons, observer et scruter les autres joueurs pour tenter de les bluffer.

Quel genre de rôle aimeriez-vous qu’on vous propose ?

Une chanteuse. À 14 ans, j’ai chanté dans une chorale et j’ai ressenti une émotion incroyable. Chanter sur scène devant un public est un fantasme que je crois irréalisable dans la vie, mais qui pourrait l’être au cinéma.

Quels sont vos projets ?

Dans «Le Dernier vide grenier de Claire Darling», qui sort prochainement, je joue le rôle de Catherine Deneuve jeune. Sinon, depuis quatre ans, j’écris avec Léa Frazer (réalisatrice du téléfilm, ndlr) un film que je souhaite réaliser et dans lequel je jouerai.

Quel en est le thème ?

Le film s’interroge sur ce qui se passe cinq ans après avoir perdu son mari qui était aussi le père de son enfant…

Entretien : Nicole Real

Regardez-vous la télévision ?

J’adore «Capitaine Marleau» et, avec mes enfants, j’aime regarder les émissions comme «Top chef» et «The Voice». Ce sont des émissions où on voit les gens évoluer et progresser.

Et les JT ?

Pas trop, justement.

Tourner pour le petit écran ne vous pose aucun problème ?

Pour être tout à fait honnête, il y a quelques années, j’aurais refusé. Mais je pense ne pas être la seule à avoir été dans ce cas.

Pourquoi ce refus ?

Ce n’est pas du tout par snobisme, mais d’abord par peur de ne plus avoir accès à des scénarios aussi bien écrits et filmés qu’au cinéma, et puis par peur d’être mise de côté. Ces dernières années, sûrement à cause des séries américaines, la situation a évolué. La télévision propose non seulement des scénarios de qualité, mais aussi des rôles de femme qui n’existent pas au cinéma.

Accepteriez-vous de tourner dans une série ?

A priori, je dirais non car j’aime bien l’idée d’encore me balader dans des univers différents. Mais si c’est un personnage drôle et attachant qu’on retrouverait juste deux ou trois fois par an, pourquoi pas ? Regardez «Capitaine Marleau», jamais je n’aurais pensé que Corinne Masiero, très marquée «cinéma d’auteur», pourrait incarner un personnage récurrent à la télé. Elle y est incroyable, je la trouve démente.

Cherchez-vous à sortir de la comédie ?

Quitter un genre assez confortable, dans lequel on vous propose des rôles, pour aller vers un univers dans lequel on ne vous attend pas du tout est un virage difficile à négocier. Mais même si la transition est délicate, je me refuse à me laisser enfermer dans une case. Pour autant, je n’ai pas du tout envie d’arrêter la comédie ou les films populaires, je veux juste élargir l’horizon.

Avoir été presque une virtuose vous aide-t-il à jouer la comédie ?

Absolument. Pour passer d’un tempo à un autre, d’une voix à une autre, avoir le sens du rythme est essentiel. La musique et la comédie sont très liées, alors que dans les films dramatiques, l’émotion est différente.

Jouez-vous toujours du piano ?

Oui, pour le plaisir. Mes enfants apprennent à jouer du piano. Ils n’ont pas eu le choix. (Rire)

Et au poker ?

Non, parce que le poker est complètement incompatible avec la vie de famille. Mais ce jeu a perdu son côté «folie».

Existe-t-il dans le poker une similitude avec le jeu d’acteur ?

Oui et c’est ça que j’adore. Je déteste jouer sur Internet. J’aime jouer avec mes adversaires assis autour d’une table. Ce qui est drôle, c’est de manipuler les jetons, observer et scruter les autres joueurs pour tenter de les bluffer.

Quel genre de rôle aimeriez-vous qu’on vous propose ?

Une chanteuse. À 14 ans, j’ai chanté dans une chorale et j’ai ressenti une émotion incroyable. Chanter sur scène devant un public est un fantasme que je crois irréalisable dans la vie, mais qui pourrait l’être au cinéma.

Quels sont vos projets ?

Dans «Le Dernier vide grenier de Claire Darling», qui sort prochainement, je joue le rôle de Catherine Deneuve jeune. Sinon, depuis quatre ans, j’écris avec Léa Frazer (réalisatrice du téléfilm, ndlr) un film que je souhaite réaliser et dans lequel je jouerai.

Quel en est le thème ?

Le film s’interroge sur ce qui se passe cinq ans après avoir perdu son mari qui était aussi le père de son enfant…

Entretien : Nicole Real

Pouvez-vous définir cette jolie rebelle ?

C’est une femme avant-gardiste, moderne, capable d’assurer sur tous les fronts et qui, en plus, parle et s’exprime. Constance n’est pas une femme qui se laisse manipuler par les hommes.

A-t-elle un côté hitchcockien ?

Non. En dehors de sa blondeur, Constance ne ressemble pas aux héroïnes des films d’Hitchcock qui sont assez froides. Elle est plutôt un genre d’Arsène Lupin au féminin. Elle me fait plutôt penser à «Cat’s Eyes», un dessin animé que je regardais enfant, ou à «Fantomette».

Cette époque du XIXe siècle vous plaît-elle ?

Oui, j’aime les costumes, mais aussi les artistes. J’adore l’idée de parler à Verlaine.

Êtes-vous fascinée par les bijoux, les pierres précieuses ?

Pas du tout. Gamine, ce qui brillait m’attirait car j’avais l’impression de posséder un trésor. Mais en grandissant, je n’ai jamais ressenti de passion pour les pierres précieuses.

Regardez-vous la télévision ?

J’adore «Capitaine Marleau» et, avec mes enfants, j’aime regarder les émissions comme «Top chef» et «The Voice». Ce sont des émissions où on voit les gens évoluer et progresser.

Et les JT ?

Pas trop, justement.

Tourner pour le petit écran ne vous pose aucun problème ?

Pour être tout à fait honnête, il y a quelques années, j’aurais refusé. Mais je pense ne pas être la seule à avoir été dans ce cas.

Pourquoi ce refus ?

Ce n’est pas du tout par snobisme, mais d’abord par peur de ne plus avoir accès à des scénarios aussi bien écrits et filmés qu’au cinéma, et puis par peur d’être mise de côté. Ces dernières années, sûrement à cause des séries américaines, la situation a évolué. La télévision propose non seulement des scénarios de qualité, mais aussi des rôles de femme qui n’existent pas au cinéma.

Accepteriez-vous de tourner dans une série ?

A priori, je dirais non car j’aime bien l’idée d’encore me balader dans des univers différents. Mais si c’est un personnage drôle et attachant qu’on retrouverait juste deux ou trois fois par an, pourquoi pas ? Regardez «Capitaine Marleau», jamais je n’aurais pensé que Corinne Masiero, très marquée «cinéma d’auteur», pourrait incarner un personnage récurrent à la télé. Elle y est incroyable, je la trouve démente.

Cherchez-vous à sortir de la comédie ?

Quitter un genre assez confortable, dans lequel on vous propose des rôles, pour aller vers un univers dans lequel on ne vous attend pas du tout est un virage difficile à négocier. Mais même si la transition est délicate, je me refuse à me laisser enfermer dans une case. Pour autant, je n’ai pas du tout envie d’arrêter la comédie ou les films populaires, je veux juste élargir l’horizon.

Avoir été presque une virtuose vous aide-t-il à jouer la comédie ?

Absolument. Pour passer d’un tempo à un autre, d’une voix à une autre, avoir le sens du rythme est essentiel. La musique et la comédie sont très liées, alors que dans les films dramatiques, l’émotion est différente.

Jouez-vous toujours du piano ?

Oui, pour le plaisir. Mes enfants apprennent à jouer du piano. Ils n’ont pas eu le choix. (Rire)

Et au poker ?

Non, parce que le poker est complètement incompatible avec la vie de famille. Mais ce jeu a perdu son côté «folie».

Existe-t-il dans le poker une similitude avec le jeu d’acteur ?

Oui et c’est ça que j’adore. Je déteste jouer sur Internet. J’aime jouer avec mes adversaires assis autour d’une table. Ce qui est drôle, c’est de manipuler les jetons, observer et scruter les autres joueurs pour tenter de les bluffer.

Quel genre de rôle aimeriez-vous qu’on vous propose ?

Une chanteuse. À 14 ans, j’ai chanté dans une chorale et j’ai ressenti une émotion incroyable. Chanter sur scène devant un public est un fantasme que je crois irréalisable dans la vie, mais qui pourrait l’être au cinéma.

Quels sont vos projets ?

Dans «Le Dernier vide grenier de Claire Darling», qui sort prochainement, je joue le rôle de Catherine Deneuve jeune. Sinon, depuis quatre ans, j’écris avec Léa Frazer (réalisatrice du téléfilm, ndlr) un film que je souhaite réaliser et dans lequel je jouerai.

Quel en est le thème ?

Le film s’interroge sur ce qui se passe cinq ans après avoir perdu son mari qui était aussi le père de son enfant…

Entretien : Nicole Real

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