Annie Cordy sera inhumée samedi dans le sud de la France

Annie Cordy s'est éteinte ce vendredi 4 septembre © Isopix/Marc Antoine Coulon

Les hommages à Annie Cordy, décédée vendredi à l’âge de 92 ans, continuaient d’affluer samedi du monde du spectacle, mais aussi du monde politique et même du PSG, avant des obsèques prévues samedi prochain à Cannes.

« Retracer ses soixante-dix années de carrière, c’est égrener un chapelet de tubes, des bulles de bonne humeur », a réagi l’Elysée, relevant que « certains réclamaient qu’elle soit remboursée par la sécurité sociale car elle savait faire lever des soleils intérieurs ». « Le Président de la République et son épouse saluent le parcours de cette reine du music-hall », connue pour ses « joyeux refrains », a souligné le communiqué.

Le club de football de la capitale française pleure lui aussi la chanteuse qui était sa marraine: « Un lien particulier unissait effectivement le club et la chanteuse belge. C’est elle qui, en 1971, était devenue la marraine du Paris Saint-Germain en interprétant son premier hymne officiel intitulé Allez Paris ».

Sur Facebook, Sheila s’est souvenue de « ses éclats de rire et (de) sa bonne humeur communicative ». « C’était pour moi un modèle de talent, de professionnalisme, et de gentillesse ».

Disney, à qui la chanteuse belge avait prêté sa voix, lui rend aussi hommage: « Grand-mère Feuillage nous a quittés. Annie Cordy a apporté cette sagesse et cette voix inimitable à ce personnage emblématique de Pocahontas ».

Côté petit écran, Jean-Pierre Foucault a salué la mémoire d' »une artiste complète, inimitable, unique, fidèle en amitié », et Jean-Pierre Pernaut a rappelé combien « chaque rencontre avec elle était formidable et riche d’émotions ».

Les obsèques d’Annie Cordy seront célébrées samedi 12 septembre à Cannes (Alpes-Maritimes), au cimetière Abadie, a annoncé à l’AFP Michèle Lebon, sa nièce. Elle sera inhumée dans le caveau familial. Il n’y aura pas de célébration religieuse, et, selon les possibilités de distanciation, une cérémonie sera organisée avant l’inhumation.

« Annie aimait le public. Elle appartient au public », a affirmé Mme Lebon. « Nous allons essayer de permettre à ceux qui le souhaitent de lui rendre hommage ».

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