Billy Crystal rend hommage lors des Emmys à son ami Robin Williams

Billy Crystal rend hommage lors des Emmys à son ami Robin Williams
AFP

L’acteur Billy Crystal a rendu hommage à son ami Robin Williams, « l’étoile la plus brillante de la galaxie de la comédie », dont le suicide il y a deux semaines a bouleversé le monde entier.

« Il nous faisait rire, à la télévision, au cinéma, dans les théâtres, les hôpitaux,… », « nous étions tellement amis », a raconté Billy Crystal, qui se concentrait visiblement pour ne pas verser de larmes.

« Aussi génial qu’il ait été sur scène, il était le meilleur amis dont vous puissiez rêver » dans la vie, « protecteur, encourageant », a-t-il ajouté, notant à quel point il était difficile pour lui d’en parler « au passé parce qu’il était si présent ».

« Il était la plus brillante des étoiles dans la galaxie de la comédie et sa belle lumière va continuer à briller sur nous pour toujours », a poursuivi celui qui avait partagé l’affiche avec lui dans « Father’s Day » en 1997, avant de conclure: « Robin Williams, tout un concept ».

Ils avaient aussi à plusieurs reprise présenté ensemble « Comic Relief », des téléthons caritatifs.

Plus tôt, le présentateur Jimmy Kimmel avait pris le métro pour arriver à la cérémonie en arborant les bretelles de Robin Williams dans son personnage de Mork, qui l’a fait connaître au grand public, d’abord dans « Happy Days » puis dans une série dédiée, « Mork and Mindy ».

La série dans laquelle il jouait l’an dernier, « The Crazy Ones », n’avait pas été reconduite.

L’acteur à la carrière de quatre décennies, récompensé d’un Oscar et deux Emmys, s’est suicidé à son domicile près de San Francisco le 11 août. Il souffrait d’une grave dépression et d’un début de maladie de Parkinson, a indiqué sa femme Susan Schneider.

Parmi les autres morts de l’industrie de l’industrie du cinéma et de la télévision honorés lundi, une séquence a montré les visages de Paul Walker, Philip Seymour Hoffman, Peter O’Toole, Lauren Bacall, Joan Fontaine, Maya Angelou, tandis que la chanteuse Sarah Bareilles chantait un lent et mélancolique « Smile », le standard jazz de Nat King Cole.

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