Brigitte Bardot demande au Népal d’interdire un sacrifice massif d’animaux

Brigitte Bardot demande au Népal d'interdire un sacrifice massif d'animaux
AFP

Brigitte Bardot demande au président du Népal d’interdire « le plus grand sacrifice collectif d’animaux au monde », prévu lors d’une fête rituelle hindoue, dans une lettre ouverte diffusée lundi.

« Les défenseurs des droits des animaux au Népal et ailleurs font une fois de plus campagne pour mettre fin au plus grand sacrifice collectif d’animaux au monde à Gadhimai Mela, qui doit avoir lieu dans deux semaines dans les plaines du sud du pays », écrit-elle dans ce courrier au président Ram Baran Yadav rendu public par la Fondation Brigitte Bardot.

« Le monde regardera une nouvelle fois avec horreur et désespoir quelque 250.000 chèvres, buffles, cochons, poulets, pigeons, canards et souris blanches être cruellement sacrifiés en deux jours », ajoute l’ancienne actrice, reconvertie depuis des années dans la protection des animaux.

Un temple népalais doit accueillir ce qui est considéré comme le plus grand rituel de sacrifices d’animaux au monde en l’honneur d’une déesse hindoue représentant le pouvoir, Gadhimai. Le festival de Gadhimai, qui se tient tous les cinq ans, attire des milliers de fidèles.

« J’ai du mal à croire que la déesse Gadhimai se réjouisse du sacrifice de créatures innocentes et qu’elle récompense par la prospérité une violence aussi cruelle », ajoute Brigitte Bardot.

Selon les autorités népalaises, le sacrifice rituel des animaux est une tradition religieuse vieille de plusieurs siècles qui doit se perpétuer.

Ces pratiques donnent au contraire « une image extrêmement négative de votre pays et de son évolution », affirme l’ancienne actrice.

Citant l’exemple de l’Inde qui, selon elle, « évolue vraiment rapidement » vers une attitude plus respectueuse des droits des animaux, Brigitte Bardot « supplie » le président népalais « d’abolir une tradition aussi cruelle ».

L’ancienne actrice avait déjà envoyé une lettre similaire au chef de l’État népalais en 2009, mais ce courrier était « resté sans réponse », a rappelé la Fondation.

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