Carey Mulligan («The Dig», Netflix) : «J’incarne une femme forte !»

Dans «The Dig» (la fouille), Edith Pretty (Carey Mulligan) permet la découverte de la tombe-bateau de Sutton Hoo, datant du VIIe siècle © LARRY HORRICKS/NETFLIX © 2021

Dans «The Dig» (Netflix), Carey Mulligan incarne Edith Pretty, une riche Anglaise à l’origine de la découverte, sur son terrain, d’un incroyable trésor archéologique. Rencontre.

«The Dig» (la fouille) est adapté d’un roman, lui-même inspiré d’une histoire vraie. Celle d’Edith Pretty, riche veuve anglaise qui, dans son terrain situé dans la petite ville de Woodbridge, à l’est de l’Angleterre, a permis de découvrir le plus important site archéologique anglo-saxon du Royaume-Uni : la tombe-bateau de Sutton Hoo. Un trésor exposé au British Museum, à Londres.

Vous jouez toujours des rôles de femme forte. Est-ce important d’incarner ce genre de personnage ?

Oui, il est temps de mettre les femmes en valeur. Notre société doit encore fournir de gros efforts pour assurer l’égalité entre les sexes. Incarner une femme ayant eu un tel parcours est l’une des raisons pour lesquelles j’ai accepté ce projet.

Vous avez donc été touchée par les mouvements comme #Metoo…

J’ai eu la chance de ne pas avoir expérimenté ce genre d’abus sur un plan personnel. Néanmoins, dans mon adolescence, j’ai pu constater à quel point certains hommes pouvaient manquer de respect envers les jeunes femmes. La vague de témoignages portée par #Metoo a montré combien il était nécessaire d’imposer des règles et un comportement approprié.

Malgré votre succès, vous refusez les mondanités hollywoodiennes. Pourquoi ?

Je ne me sens pas à l’aise sur le tapis rouge. En représentation, je me prends pour Cate Blanchett, cela m’aide ! (elle rit) Elle a toujours l’air si sereine, si maîtresse d’elle-même… Je suis aussi très proche de Zoe Kazan, la compagne de Paul Dano, rencontrée quand je jouais dans «The Seagull», à Broadway. Ces femmes me donnent confiance en moi.

Vous avez passé votre jeunesse à l’étranger et dans des hôtels…

Oui, mon père était manager dans des hôtels de luxe. Nous avons vécu au Mayfair et au Britannia, à Londres, puis en Allemagne à l’Intercontinental de Düsseldorf, à Vienne… C’était magique. Les femmes de chambre, le personnel de cuisine, les gars de la réception, le concierge… faisaient partie de notre vie. Au Mayfair, ils me mettaient dans le panier à linge sur les chariots et les femmes de ménage m’emmenaient d’une pièce à l’autre. J’aime vivre en communauté.

Comment vivez-vous ce confinement aujourd’hui ?

Mon mari est artiste (le chanteur Marcus Mumford). Il a besoin, comme moi, de moments de solitude, mais aussi d’être entouré ! Nous essayons de passer le plus de temps possible avec nos enfants (Evelyn, 5 ans, et Wilfred, 3 ans). Je suis heureuse qu’ils soient petits et de ne pas être obligée de jouer au professeur, comme certaines de mes amies… (elle rit)

La bande-annonce :

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Cet article est paru dans le Télépro du 4/02/2021.

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