France Gall a rejoint Michel Berger au paradis blanc

France Gall a rejoint Michel Berger au paradis blanc
AFP

La chanteuse France Gall, inoubliable interprète de «Poupée de cire, poupée de son» et «Résiste», est morte dimanche matin à 70 ans de la récidive d’un cancer, entraînant une pluie d’hommages à cette artiste qui avait su traverser les générations.

« France Gall a rejoint le Paradis blanc le 7 Janvier, après avoir défié depuis 2 ans, avec discrétion et dignité, la récidive de son cancer »,a indiqué son attachée de communication, Geneviève Salama, dans un communiqué à l’AFP.

France Gall avait été hospitalisée mi-décembre à l’Hôpital américain de Neuilly, près de Paris, officiellement pour une infection sévère.

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« Si Johnny Hallyday fut pour bien des Français cette figure de grand frère protecteur, France Gall fut assurément leur éternelle petite sœur, dont la fragilité radieuse a accompagné des générations », a réagi Emmanuel Macron dans un communiqué.

France Gall

« Elle laisse des chansons connues de tous les Français et l’exemple d’une vie tournée vers les autres, ceux qu’elle aimait et ceux qu’elle aidait », avait-il salué un peu plus tôt, en pleine commémoration des attentats de janvier 2015.

« France, nous avions 20 ans, des bonheurs, des chagrins. Une part de ma vie s’en va avec toi », a réagi Julien Clerc, qui a été son compagnon pendant cinq ans.

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La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a salué « une icône de la chanson française »‘, qui « a affronté les combats personnels en donnant tout pour la musique ».

France Gall lors d'une séance photo en décembre 1971 à Paris

Un des deux enfants qu’elle a eus avec Michel Berger, Pauline, meurt à son tour de mucoviscidose en 1997.

Après ce choc, elle se fera discrète. Elle était sortie de ce silence en 2015 pour promouvoir la comédie musicale « Résiste » autour des tubes que Michel Berger avait créés pour elle. Elle y apparaissait en vidéo comme narratrice se souvenant de son Pygmalion.

Sa rencontre en 1973 avec Michel Berger, séparé depuis peu de Véronique Sanson, aura été déterminante : la « poupée » naïve des sixties, née le 9 octobre 1947 à Paris sous le prénom d’Isabelle, trouve avec lui une nouvelle maturité, en tant que muse, épouse et interprète pendant près de 20 ans.

De leur union, restent d’inoubliables tubes – « Il jouait du piano debout », « Résiste », « Ella, elle l’a », « Babacar »… – sept albums et de très nombreux concerts, en particulier un donné en duo au Palais des sports en 1982.

Elle dira « être née avec Michel Berger ». C’est pourtant un autre auteur vedette de la chanson française qui lance sa carrière : Serge Gainsbourg lui écrit en 1964 « N’écoute pas les idoles » et « Laisse tomber les filles », avant le fameux « Poupée de cire, poupée de son », avec lequel elle remporte l’Eurovision en 1965.

Mais les « Sucettes », avec lesquelles elle essuie les moqueries, sonnent le glas de leur collaboration.

Née dans une famille d’artistes – son grand-père est l’un des fondateurs des petits chanteurs à la Croix de bois, son père, Robert Gall, parolier, écrit « La Mamma » pour Aznavour – France Gall avait enregistré un premier disque à 15 ans et connu son premier succès à 16 avec « Sacré Charlemagne », vite devenu un « tube » des cours de récréation.

Michel Berger à l'Olympia, le 15 avril 1982 à Paris

« C’est notre jeunesse, c’est la joie de vivre. Avec Michel Berger ils formaient un couple merveilleux », et « je voulais être près d’elle », a-t-elle confié à l’AFP.

La chanteuse blonde et mutine des « sixties » avait été durement éprouvée par la vie : outre le décès en pleine gloire d’un infarctus de Michel Berger à 44 ans en 1992, elle découvre son cancer du sein l’année suivante.

France Gall lors d'une séance photo en décembre 1971 à Paris

Un des deux enfants qu’elle a eus avec Michel Berger, Pauline, meurt à son tour de mucoviscidose en 1997.

Après ce choc, elle se fera discrète. Elle était sortie de ce silence en 2015 pour promouvoir la comédie musicale « Résiste » autour des tubes que Michel Berger avait créés pour elle. Elle y apparaissait en vidéo comme narratrice se souvenant de son Pygmalion.

Sa rencontre en 1973 avec Michel Berger, séparé depuis peu de Véronique Sanson, aura été déterminante : la « poupée » naïve des sixties, née le 9 octobre 1947 à Paris sous le prénom d’Isabelle, trouve avec lui une nouvelle maturité, en tant que muse, épouse et interprète pendant près de 20 ans.

De leur union, restent d’inoubliables tubes – « Il jouait du piano debout », « Résiste », « Ella, elle l’a », « Babacar »… – sept albums et de très nombreux concerts, en particulier un donné en duo au Palais des sports en 1982.

Elle dira « être née avec Michel Berger ». C’est pourtant un autre auteur vedette de la chanson française qui lance sa carrière : Serge Gainsbourg lui écrit en 1964 « N’écoute pas les idoles » et « Laisse tomber les filles », avant le fameux « Poupée de cire, poupée de son », avec lequel elle remporte l’Eurovision en 1965.

Mais les « Sucettes », avec lesquelles elle essuie les moqueries, sonnent le glas de leur collaboration.

Née dans une famille d’artistes – son grand-père est l’un des fondateurs des petits chanteurs à la Croix de bois, son père, Robert Gall, parolier, écrit « La Mamma » pour Aznavour – France Gall avait enregistré un premier disque à 15 ans et connu son premier succès à 16 avec « Sacré Charlemagne », vite devenu un « tube » des cours de récréation.

France Gall sur scène à Bercy le 4 novembre 1985

Deux anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, ont également rendu hommage à l’artiste et à ses engagements humanitaires.

Pour Jane Birkin, elle était « surprenante, candide, mystérieuse ». Pierre Lescure a dit adieu à « une des plus grandes et belles voix de France ».

« Sûrement France Gall est-elle heureuse de retrouver Michel Berger au Paradis Blanc. Ils nous laissent tellement de chansons éternelles », a résumé Louane, qui avait repris sa chanson « Viens je t’emmène ».

Muse de Michel Berger

Quelques fans se sont rendus devant l’hôpital américain de Neuilly, à l’image de Nora, 52 ans, qui a déposé une rose rouge sur sa grille, en hommage à « une femme forte, digne ».

Michel Berger à l'Olympia, le 15 avril 1982 à Paris

« C’est notre jeunesse, c’est la joie de vivre. Avec Michel Berger ils formaient un couple merveilleux », et « je voulais être près d’elle », a-t-elle confié à l’AFP.

La chanteuse blonde et mutine des « sixties » avait été durement éprouvée par la vie : outre le décès en pleine gloire d’un infarctus de Michel Berger à 44 ans en 1992, elle découvre son cancer du sein l’année suivante.

France Gall lors d'une séance photo en décembre 1971 à Paris

Un des deux enfants qu’elle a eus avec Michel Berger, Pauline, meurt à son tour de mucoviscidose en 1997.

Après ce choc, elle se fera discrète. Elle était sortie de ce silence en 2015 pour promouvoir la comédie musicale « Résiste » autour des tubes que Michel Berger avait créés pour elle. Elle y apparaissait en vidéo comme narratrice se souvenant de son Pygmalion.

Sa rencontre en 1973 avec Michel Berger, séparé depuis peu de Véronique Sanson, aura été déterminante : la « poupée » naïve des sixties, née le 9 octobre 1947 à Paris sous le prénom d’Isabelle, trouve avec lui une nouvelle maturité, en tant que muse, épouse et interprète pendant près de 20 ans.

De leur union, restent d’inoubliables tubes – « Il jouait du piano debout », « Résiste », « Ella, elle l’a », « Babacar »… – sept albums et de très nombreux concerts, en particulier un donné en duo au Palais des sports en 1982.

Elle dira « être née avec Michel Berger ». C’est pourtant un autre auteur vedette de la chanson française qui lance sa carrière : Serge Gainsbourg lui écrit en 1964 « N’écoute pas les idoles » et « Laisse tomber les filles », avant le fameux « Poupée de cire, poupée de son », avec lequel elle remporte l’Eurovision en 1965.

Mais les « Sucettes », avec lesquelles elle essuie les moqueries, sonnent le glas de leur collaboration.

Née dans une famille d’artistes – son grand-père est l’un des fondateurs des petits chanteurs à la Croix de bois, son père, Robert Gall, parolier, écrit « La Mamma » pour Aznavour – France Gall avait enregistré un premier disque à 15 ans et connu son premier succès à 16 avec « Sacré Charlemagne », vite devenu un « tube » des cours de récréation.

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