Ils ont le jeu dans le sang !

Une belle complicité unit la famille princière britannique © Isopix

Quand il s’agit de marquer des points ailleurs que dans les classements de richesse, les charts ou le nombre de followers sur le Net, les célébrités aiment jouer. Avec passion ou modération.

Contrairement aux a priori, tous les people ne passent pas leur temps à jouer au poker – comme Ben Affleck, Matt Damon, Patrick Bruel ou le champion de basket-ball Michael Jordan, «addicts» aux jeux de hasard et aux paris coûteux, dans l’arrière-salle privée d’un casino de Las Vegas. Beaucoup ont des goûts variés et redeviennent de grands enfants.

Le Président s’est échappé !

L’ex-président américain Barack Obama, 60 ans, appréciait les frissons des «escape rooms» avec ses filles, Sasha (21 ans) et Malia (24 ans). À Honolulu, dans la peau d’agents secrets, en 2016, ils avaient une heure et demie pour s’évader du repaire d’un terroriste et y seraient parvenus avec 12 secondes d’avance sur la moyenne. «C’est une de nos salles les plus difficiles», avait confié le directeur de la salle de jeux. «Elle présente un taux de réussite de 22 % !». À Kansas City, ils se sont sortis avec brio d’une mission où se mélangeaient puzzles et verrous, alors que le taux de réussite y était de 18 %. Ils s’en sont sorti haut la main.

Voilà qui aurait amusé le Prince William, lui aussi amateur de stratégies. Et de partage avec sa progéniture. Le duc de Cambridge a confié : «À l’approche de Noël, nous jouons à des jeux de société avec les enfants. On adore le Monopoly et Risk, qui durent des heures !» Son aîné, le prince George, bientôt 9 ans, est, quant à lui, fasciné par les jeux vidéo…

3.000 briques

D’autres personnalités retrouvent leur âme de gamin grâce aux briques LEGO. Au grand dam de son épouse Victoria, David Beckham, 47 ans, passe des nuits blanches à créer d’impressionnantes constructions. Aidé par sa fille Harper, il se dit fier d’avoir monté un château inspiré de la saga Harry Potter ! Chez Britney Spears, ce sont ses fils qui lui ont donné le virus du jeu danois. Plus fans encore, Matthew Perry, de la série «Friends», en a recréé le décor principal – sans oublier d’y placer son avatar, Chandler, au centre ! -, tandis que Daniel Radcliffe, sans baguette magique aucune, est parvenu à construire un paysage de «Jurassic Park» et un T-Rex de 3.200 pièces ! Il doit cette performance au confinement qui l’a obligé à se mettre en quarantaine aux États-Unis, après son arrivée du Royaume-Uni. Selon l’acteur britannique, ce jeu de patience a été «une façon géniale et étrangement méditative de passer le temps.»

Jeux de têtes

La concentration est aussi de mise pour deux défis dits très intellos : les échecs et le jeu de go, d’origine asiatique, dont le but n’est pas de vaincre l’adversaire en le détruisant, mais en construisant un territoire. De «grosses têtes» en sont ou en ont été fans : Albert Einstein, qui a reçu un certificat de dan honorifique, Bill Gates, dont le rêve serait d’être aussi bon au go qu’aux échecs, et feu l’acteur Robin Williams, tellement fou de ce loisir qu’il avait acquis une planche de go immense tout en pierre.

L’art de persévérer

Hollywood compte aussi des accros aux échecs : Arnold Schwarzenegger, feu le réalisateur aux goûts singuliers, Stanley Kubrick, qui pouvait y jouer plus de douze heures d’affilée, le regretté Humphrey Bogart, pour qui les échecs étaient nécessaires à la concentration sur un tournage, et George R.R. Martin, créateur de «Game of Thrones», mais aussi auteur d’une nouvelle sur ce jeu («Unsound Variations»), et… inconditionnel de la série Netflix «Le Jeu de la dame» ! Autre éminent «cerveau», l’inventeur Benjamin Franklin avait décrit ce loisir en ces termes : «Aux échecs, on apprend à ne pas être découragé par de mauvaises nouvelles, à espérer un changement favorable et à persévérer en cherchant de nouvelles solutions.»

Touche pas à mon cube

Un jeu «ancien», des années 1980, passionne encore : le Rubik’s cube. Justin Bieber a un jour prouvé, en direct à la télé, qu’il pouvait le résoudre en 83 secondes. Will Smith, lui, a dû prendre quelques leçons pour le maîtriser, quand il préparait son rôle dans «À la recherche du bonheur» (2006). Tyson Mao, cofondateur de la World Cube Association et détenteur du record de résolution du cube, les yeux bandés, l’a initié en dix heures de cours. Smith aurait pu compter sur une doublure dont on aurait filmé les mains, mais il a voulu résoudre lui-même ce jeu. Mao assure que, sur le tournage, son élève n’a bénéficié d’aucun trucage ou d’une pré-combinaison facile à terminer : «C’étaient des facettes de départ aléatoires. Will peut le réussir à partir de n’importe quelle configuration !»

Addiction modérée

Un casse-tête manuel ne suffit pas à certaines stars qui préfèrent plonger dans le monde addictif des jeux vidéo. Parmi elles : Jessica Alba , 41 ans, Megan Fox, 36 ans, Mila Kunis, 38 ans, et… Daniel Craig, 54 ans !

Cet article est paru dans le Télépro du 7/07/2022.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici