«The Kinks, trouble-fêtes du rock anglais» (Arte) : les refrains connus d’un groupe méconnu

«You Really Got me», «Lola»... autant d’airs qui reviennent plus vite à l’esprit que le nom de leurs auteurs © Arte/Pictorial Press Ltd/Alamy S

L’histoire méconnue d’un groupe de musique influent raconté sur Arte vendredi à 22h30.

Quatre prétendants londoniens au trône, The Kinks, auraient pu devenir des rois au même titre que les Beatles et les Rolling Stones. «Mais ils étaient un peu trop moqueurs, un peu trop versatiles. Alors, ils sont restés l’un des groupes les plus influents de l’histoire mais aussi l’un des plus malchanceux», confie d’emblée Christophe Conte, auteur de ce documentaire inédit.

Formé par les frères Davies, Dave (le fougueux benjamin) et Ray (le chanteur torturé), The Kinks s’est éclaté du rock («You Really Got me», «Lola») aux ballades («Sunny Afternoon», «Set me Free», «Waterloo Sunset»). Dans les années 1960, ils étaient les mauvais garçons, incontrôlables et autodestructeurs. Sur scène, ils pouvaient se montrer violents. «Les frères ont une relation d’amour-haine. Leurs bagarres sont légendaires», note une biographe.

À la suite d’une série de catastrophes, le groupe est interdit de tourner aux États-Unis et ne peut prendre son envol comme ses concurrents, les Stones et les Who. «Nous n’avions aucun tact vis-à-vis du show business, ce qui a déplu à des gens importants», reconnaît Ray Davies (74 ans). Après «Lola» (1970), The Kinks n’a plus engrangé de tubes. Depuis 1993, les frères Davies annoncent régulièrement un nouvel album…

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 15/04/2021

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