Lion Cecil: Brigitte Bardot demande une punition exemplaire

Lion Cecil: Brigitte Bardot demande une punition exemplaire
AFP

Le chasseur américain qui a tué le lion Cecil, spécimen protégé d’une grande réserve animalière du Zimbabwe, mérite « une punition plus qu’exemplaire », a estimé vendredi Brigitte Bardot, qui dénonce « le fric meurtrier » permettant de chasser les animaux sauvages.

« J’espère que les Etats-Unis répondront à la demande d’extradition du Zimbabwe pour que ce criminel soit puni plus sévèrement encore que ses complices dont la culpabilité est infiniment moindre! » écrit l’ancienne actrice dans un communiqué.

Pour elle, ce « serial killer », qui « achète scandaleusement la mort d’animaux sauvages protégés, en voie d’extinction, porte atteinte au patrimoine naturel de l’humanité et mérite une punition plus qu’exemplaire ».

« La chasse aux trophées est très prisée par de nombreux pervers qui, pour des sommes rondelettes, achètent le droit d’abattre certains vieux félins, éléphants ou autres retraités de parcs nationaux… Ils profitent aussi de la misère humaine pour acheter et corrompre des gardes censés protéger les animaux menacés », dénonce-t-elle, ajoutant que « le fric meurtrier pourrit l’âme de ceux qui le dilapident dans la destruction des animaux et de la nature ».

Walter Palmer, un riche dentiste du Minnesota, passionné de chasse à l’arc et amateur de trophées animaliers, a tué le félin, mascotte de la réserve de Hwange, début juillet, suscitant une vague d’indignation dans le monde.

Le Zimbabwe, après s’être intéressé à deux Zimbabwéens impliqués dans l’expédition, dont un organisateur de safaris de grande chasse, a réclamé vendredi l’extradition de l’Américain.

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