Royaume-Uni: la tension monte devant la maternité où la duchesse de Cambridge doit accoucher

Royaume-Uni: la tension monte devant la maternité où la duchesse de Cambridge doit accoucher
AFP

La tension monte doucement devant l’hôpital St Mary de Londres, où Kate, l’épouse du prince William, doit accoucher bientôt de son deuxième enfant, avec l’installation jeudi de barrières métalliques censées canaliser la fougue des médias.

La duchesse de Cambridge doit donner naissance d’ici la fin du mois d’avril à la petite soeur ou au petit frère du prince George, dans l’aile privée de l’hôpital, où l’accouchement et les premières 24 heures sont facturées 7.200 euros minimum.

Le prince George, comme son père William avant lui, est né dans la même maternité le 22 juillet 2013, au milieu d’une cohue journalistique indescriptible et au terme d’un interminable siège médiatique de plus de trois semaines.

Dès la mi-juin, les télévisions du monde entier avait installé leurs chapiteaux, escabeaux et caméras devant la porte en bois de l’aile Lindo, avant de se marcher sur les pieds jusqu’à l’arrivée du possible futur roi.

Pour prévenir une pagaille similaire, le palais de Kensington a cette fois sérieusement serré la vis et interdit toute installation médiatique jusqu’à ce que la duchesse soit officiellement admise à la maternité.

D’ici là, les journalistes n’auront ni le droit de filmer ni de laisser d’équipement sur place. Les autorités espèrent éviter ainsi le camping sauvage de 2013.

Des ouvriers installent des barrières devant l'hôpital St Mary de Londres, où Kate, l'épouse du prince William, doit accoucher bientôt de son deuxième enfant, le 16 avril 2015

Jeudi, la police a seulement élevé quelques barrières métalliques sur le trottoir face à la clinique. Le stationnement a également été interdit dans le voisinage jusqu’au 30 avril. « Événement spécial », peut-on lire sur les panneaux.

En attendant, quelques badauds et touristes commencent à s’attarder devant la maternité pour prendre des photos et s’interroger sur le sexe du futur bébé royal. « J’aimerais que ce soit une fille et qu’elle s’appelle Victoria, un nom traditionnel. Une fille peut porter de belles robes et ce sera très joli », souligne Layla Peter, 16 ans, venue de Suisse avec son père, sa tante et son oncle.

Les échoppes autour de l’hôpital comptent bien profiter cette fois encore de l’engouement autour de la famille royale. « On s’attend à vendre plus c’est clair, des confiseries, des boissons et des cigarettes », explique Joshi, qui tient un petit magasin de souvenirs où il vend des cartes postales et des tongs aux couleurs de l’Union Jack.

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