Sara De Paduwa lève le voile sur son enfance difficile en famille d’accueil

Sara De Paduwa lève le voile sur son enfance difficile en famille d'accueil
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

L’animatrice la plus souriante du petit écran avait mal débuté dans la vie…

Depuis près de deux ans, elle illumine chaque matin le réveil des téléspectateurs de la RTBF dans «Le 6/8» sur La Une. Sa joie de vivre et sa bonne humeur en ont fait l’une des animatrices préférées des Belges.

Mais derrière le sourire se cache une profonde blessure, qui remonte à ses plus jeunes années. Cette semaine, dans une interview à Paris Match Belgique, Sara De Paduwa revient sur les années noires de sa vie, «pour dire à ceux qui vivent dans la détresse qu’il y a toujours un avenir meilleur quelque part».

Pendant huit ans, elle a vécu en famille d’accueil avec sa soeur aînée, Carol. «Mes parents ne s’entendaient plus, ils n’avaient pas le temps de s’occuper de nous», raconte-t-elle. «Maman avait un problème avec l’alcool, même si c’était une vraie bosseuse (…) Mais elle souffrait d’un mal-être profond. (…) Comme un proche connaissait une famille d’accueil, on nous a placées là-bas. J’avais 2 ans et demi, ma sœur Carol à peine quinze mois de plus…»

Malheureusement, les parents «adoptifs» de Sara ne se sont pas montrés à la hauteur de leur mission. «Ça ne s’est pas bien passé», juge-t-elle. «Je pense que la famille, qui n’appartient pas au réseau officiel, faisait ça uniquement pour l’argent et pas du tout dans un projet éducatif. Résultat : pas d’amour, que du mépris, des conditions de vie minables et sans hygiène, sans jeux ni attention. Des punitions à volonté pour des faits anodins (…) Encore aujourd’hui, je ne comprends pas la volonté de cette famille de faire du mal.»

Aujourd’hui mère de Louise (7 ans) et Rafael (4 ans), Sara veille à chouchouter au maximum sa petite famille : «Être là au maximum pour eux, pas seulement en termes de temps, mais penser à eux, à leur avenir, les armer le plus possible pour la vie soit un peu plus facile. Je suis là pour les lancer dans la vie. C’est désormais mon premier rôle.»

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