[Solidarités 2018] Hoshi : « Quand Gaetan Roussel m’a contactée, j’ai halluciné ! »

[Solidarités 2018] Hoshi : « Quand Gaetan Roussel m’a contactée, j’ai halluciné ! »
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après la sortie de deux singles et de son premier opus, «Il suffit d’y croire», Hoshi est l’une des étoiles montantes de la scène musicale francophone.

Son deuxième single, «Ta marinière», est certifié single d’or en France et a atteint les 20 millions de vues sur YouTube. Nous avons rencontré cette artiste généreuse, ambitieuse et optimiste.

Tu tournes beaucoup dans les festivals pour l’instant, ce n’est pas ta première date en Belgique. Es-tu contente de quitter la France pour venir ici ?

J’adore la Belgique ! Je suis vraiment contente de venir ici parce que Brel et Stromae sont les deux artistes qui m’inspirent le plus, ou en tout cas que j’écoute le plus ! Et vu qu’ils viennent tous les deux d’ici, ça me rappelle un peu leurs deux univers et c’est toujours un plaisir.

Sur scène, tu es accompagnée de musiciens talentueux comme Virgile Carlsson, ton batteur, qui a travaillé avec Navii et Louane. Était-il important pour toi de bien t’entourer ?

Le milieu est petit : je connais Navii parce qu’il vit avec un ami à moi. Ils sont potes mais je connais cet ami en question ! Louane, c’est une artiste que j’adore aussi ! Et au final, je me retrouve à travailler avec Virgile donc le milieu est vraiment petit. J’ai tellement entendu de commentaires positifs sur lui quand il a rejoint le projet, j’étais trop contente ! On est vraiment devenu comme une famille, on est soudés, ce sont des frères pour moi !

Tu as enfin ta page Wikipédia, une réaction ?

Oui, enfin (rire) ! Des fois c’est trop bizarre, j’oublie des dates importantes et les gens les connaissent mieux que moi ! C’est marrant, ils connaissent plus de choses que moi ! La page Wikipédia, c’est une étape quand même (rire) !

Très jeune tu as perdu 40% de ton audition, mais ce qui est fou c’est que tu as su surpasser ce handicap. Est-ce encore une preuve que rien n’est impossible quand on en a l’envie ?

Dès que j’ai eu les problèmes d’oreilles quand j’avais cinq ans, j’ai commencé le piano. Je pense que ça a fait travailler mon oreille et au final je pense que j’ai trouvé une certaine balance. Je crois que rien n’est impossible. J’ai même perdu 28% définitivement et je perds 40% quand je suis enrhumée. Ça ne me dérange absolument pas aujourd’hui !

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Je pense faire un deuxième album et chanter la suite de ce que j’ai à raconter. En tout cas, je me suis découvert une passion récemment en écrivant pour d’autres artistes. Donc je crois que je vais continuer à écrire que ce soit pour d’autres ou pour moi. Ce qui est sûr c’est que je vais rester dans le monde de la musique pour encore un moment !

Entretien : Olivier Desmet

Dans l’écriture de tes textes, tu as beaucoup utilisé de jeux de mots, où vas-tu trouver toutes tes idées ?

En fait, ce sont des jeux de mots qui me viennent de façon improbable, soit quand je marche, soit quand je voyage… Je les écris. Souvent, je n’écris que le titre de la chanson et par après, je rédige l’histoire que je veux raconter. En général, j’ai les jeux de mots qui me viennent avant le texte.

Ton dernier single, «Ta marinière» est un réel succès puisque son clip comptabilise plus de 20 millions de vues, comment vis-tu ce phénomène ?

En France, il vient d’être single d’or. Ce qui est complètement fou car il y a deux ans je la chantais dans ma chambre. Je l’ai écrit en rentrant de soirée en voyant une marinière accrochée dans ma chambre et je m’en suis rappelée quelques jours après. Je l’ai jouée dans la rue, ce qui est fou ! Je ne réalise toujours pas !

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Ta musique peut plaire à tout public puisque tes compositions sont très entraînantes, rythmées mais aussi très travaillées, est-ce une volonté de vouloir toucher le maximum de personnes ?

C’est marrant parce que quand je suis sur scène et que je regarde le public, je me rends compte que c’est vraiment un public très familial. Des fois, il y a la grand-mère avec la mère et l’enfant, ce qui est dingue ! Ma musique peut toucher toutes les générations et ça tombe bien parce que c’est vraiment ce que je voulais ! Je ne veux pas mettre de sexe mais pas d’âge non plus, je ne veux pas de limite ! Pour moi, la musique c’est universel !

Tu as eu la chance de collaborer avec Gaëtan Roussel notamment pour un live acoustique de «Je vous trouve un charme fou». Qu’as-tu retenu de cet artiste ?

C’est une grande personne. J’écoutais Louise Attaque quand j’étais petite sur la route des vacances avec mes parents. Quand il m’a contactée, j’ai halluciné ! Je suis vraiment contente de cette collaboration !

Sur scène, tu es accompagnée de musiciens talentueux comme Virgile Carlsson, ton batteur, qui a travaillé avec Navii et Louane. Était-il important pour toi de bien t’entourer ?

Le milieu est petit : je connais Navii parce qu’il vit avec un ami à moi. Ils sont potes mais je connais cet ami en question ! Louane, c’est une artiste que j’adore aussi ! Et au final, je me retrouve à travailler avec Virgile donc le milieu est vraiment petit. J’ai tellement entendu de commentaires positifs sur lui quand il a rejoint le projet, j’étais trop contente ! On est vraiment devenu comme une famille, on est soudés, ce sont des frères pour moi !

Tu as enfin ta page Wikipédia, une réaction ?

Oui, enfin (rire) ! Des fois c’est trop bizarre, j’oublie des dates importantes et les gens les connaissent mieux que moi ! C’est marrant, ils connaissent plus de choses que moi ! La page Wikipédia, c’est une étape quand même (rire) !

Très jeune tu as perdu 40% de ton audition, mais ce qui est fou c’est que tu as su surpasser ce handicap. Est-ce encore une preuve que rien n’est impossible quand on en a l’envie ?

Dès que j’ai eu les problèmes d’oreilles quand j’avais cinq ans, j’ai commencé le piano. Je pense que ça a fait travailler mon oreille et au final je pense que j’ai trouvé une certaine balance. Je crois que rien n’est impossible. J’ai même perdu 28% définitivement et je perds 40% quand je suis enrhumée. Ça ne me dérange absolument pas aujourd’hui !

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Je pense faire un deuxième album et chanter la suite de ce que j’ai à raconter. En tout cas, je me suis découvert une passion récemment en écrivant pour d’autres artistes. Donc je crois que je vais continuer à écrire que ce soit pour d’autres ou pour moi. Ce qui est sûr c’est que je vais rester dans le monde de la musique pour encore un moment !

Entretien : Olivier Desmet

Tu as dû faire beaucoup de castings pour arriver jusqu’ici, comment as-tu vécu toutes ces auditions ?

Et bien finalement, je n’ai fait que deux castings dans ma vie : le premier pour «The Voice» mais j’ai ensuite refusé d’y participer parce que l’on m’a imposé une chanson et le second pour «Rising star» où j’ai participé à l’aventure jusqu’au bout ! C’est de la pression car on est beaucoup à tenter notre chance et on a tous quelque chose de différent à proposer. Au final, on a tous le même rêve donc ce n’est pas facile !

Justement, ton album s’intitule «Il suffit d’y croire», est-ce un message optimiste pour tous les artistes qui luttent contre la dureté de l’industrie musicale ?

Mais complètement ! Aujourd’hui, je reçois encore des messages de gens qui me suivaient sur Facebook il y a à peu près quatre ans et qui écoutaient mes reprises que je faisais bien avant de participer à toutes ces émissions. Ils me disent : «Tu es l’exemple qui prouve que l’on peut réussir !». Il faut s’accrocher à ses rêves et quand je reçois ce genre de messages ça me fait chaud au cœur ! Il faut s’accrocher et se lancer, je pense que rien n’est impossible !

Dans cet album, tu ne te mets aucune barrière, tu te livres sincèrement sur de nombreux sujets comme l’amour, les rêves, la famille ou encore ton homosexualité… Ça ne te fait pas peur de te confier autant ?

J’aime ne pas mettre de sexe, ni de limite dans mes chansons. Par exemple, dans «Manège à trois», je me mets dans la peau d’un père qui s’est fait quitter par sa femme. Je me mets à la place de cet homme, pourtant ce n’est pas mon sexe. J’aime cette «non limite» qu’il y a dans la musique. Je ne veux surtout pas mettre d’étiquette à mon projet et du coup j’essaye de parler de tout !

Dans l’écriture de tes textes, tu as beaucoup utilisé de jeux de mots, où vas-tu trouver toutes tes idées ?

En fait, ce sont des jeux de mots qui me viennent de façon improbable, soit quand je marche, soit quand je voyage… Je les écris. Souvent, je n’écris que le titre de la chanson et par après, je rédige l’histoire que je veux raconter. En général, j’ai les jeux de mots qui me viennent avant le texte.

Ton dernier single, «Ta marinière» est un réel succès puisque son clip comptabilise plus de 20 millions de vues, comment vis-tu ce phénomène ?

En France, il vient d’être single d’or. Ce qui est complètement fou car il y a deux ans je la chantais dans ma chambre. Je l’ai écrit en rentrant de soirée en voyant une marinière accrochée dans ma chambre et je m’en suis rappelée quelques jours après. Je l’ai jouée dans la rue, ce qui est fou ! Je ne réalise toujours pas !

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Ta musique peut plaire à tout public puisque tes compositions sont très entraînantes, rythmées mais aussi très travaillées, est-ce une volonté de vouloir toucher le maximum de personnes ?

C’est marrant parce que quand je suis sur scène et que je regarde le public, je me rends compte que c’est vraiment un public très familial. Des fois, il y a la grand-mère avec la mère et l’enfant, ce qui est dingue ! Ma musique peut toucher toutes les générations et ça tombe bien parce que c’est vraiment ce que je voulais ! Je ne veux pas mettre de sexe mais pas d’âge non plus, je ne veux pas de limite ! Pour moi, la musique c’est universel !

Tu as eu la chance de collaborer avec Gaëtan Roussel notamment pour un live acoustique de «Je vous trouve un charme fou». Qu’as-tu retenu de cet artiste ?

C’est une grande personne. J’écoutais Louise Attaque quand j’étais petite sur la route des vacances avec mes parents. Quand il m’a contactée, j’ai halluciné ! Je suis vraiment contente de cette collaboration !

Sur scène, tu es accompagnée de musiciens talentueux comme Virgile Carlsson, ton batteur, qui a travaillé avec Navii et Louane. Était-il important pour toi de bien t’entourer ?

Le milieu est petit : je connais Navii parce qu’il vit avec un ami à moi. Ils sont potes mais je connais cet ami en question ! Louane, c’est une artiste que j’adore aussi ! Et au final, je me retrouve à travailler avec Virgile donc le milieu est vraiment petit. J’ai tellement entendu de commentaires positifs sur lui quand il a rejoint le projet, j’étais trop contente ! On est vraiment devenu comme une famille, on est soudés, ce sont des frères pour moi !

Tu as enfin ta page Wikipédia, une réaction ?

Oui, enfin (rire) ! Des fois c’est trop bizarre, j’oublie des dates importantes et les gens les connaissent mieux que moi ! C’est marrant, ils connaissent plus de choses que moi ! La page Wikipédia, c’est une étape quand même (rire) !

Très jeune tu as perdu 40% de ton audition, mais ce qui est fou c’est que tu as su surpasser ce handicap. Est-ce encore une preuve que rien n’est impossible quand on en a l’envie ?

Dès que j’ai eu les problèmes d’oreilles quand j’avais cinq ans, j’ai commencé le piano. Je pense que ça a fait travailler mon oreille et au final je pense que j’ai trouvé une certaine balance. Je crois que rien n’est impossible. J’ai même perdu 28% définitivement et je perds 40% quand je suis enrhumée. Ça ne me dérange absolument pas aujourd’hui !

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Je pense faire un deuxième album et chanter la suite de ce que j’ai à raconter. En tout cas, je me suis découvert une passion récemment en écrivant pour d’autres artistes. Donc je crois que je vais continuer à écrire que ce soit pour d’autres ou pour moi. Ce qui est sûr c’est que je vais rester dans le monde de la musique pour encore un moment !

Entretien : Olivier Desmet

Tu as participé eu télécrochet de M6, «Rising Star», quel souvenir en gardes-tu ? Que t’as apporté cette aventure ?

Ça m’a réellement fait gagner de la maturité. J’ai su ce que je ne voulais pas faire après avoir participé à l’émission. Je ne me sentais juste pas trop à ma place dans un télécrochet mais l’aventure m’a fait grandir !

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De «Rising Star» à ton premier album, il suffit d’y croire, il y a dû avoir beaucoup de chemin parcouru…

Il y a eu quasiment deux ans qui ont passé mais ce n’est pas l’émission qui a fait que j’ai pu signer avec un label. J’ai eu cette opportunité longtemps après. Juste après l’émission, je suis descendue dans la rue pendant deux ans pour interpréter les chansons que j’écrivais dans ma chambre. Et finalement, j’ai été repérée par ce label et j’ai signé !

Tu as failli faire «The Voice» justement, que penses-tu de toutes ces émissions de télécrochet ?

Je pense que ça peut être une belle mise en lumière pour ensuite faire grandir un projet. Ça peut faire gagner en expérience. Après, il y a beaucoup de gens qui passent par des télécrochets et c’est peut-être mieux de se démarquer autrement… Je ne sais pas.

Tu as croisé la route d’un ancien talent de «The Voice Belgique», Anne-Sophie Terschan, dans «Rising Star». Tu as travaillé avec Deborah, une candidate de l’émission «Audition secrète». Au final, les mondes de la musique et de la télévision sont très petits et proches ?

Anne-Sophie, je l’adore ! Je n’ai pas pu la revoir depuis l’émission mais on s’écrit toujours de temps en temps. C’est une très belle personne ! Déjà le monde de la musique est très petit j’ai l’impression, tout le monde se connaît, c’est un peu fou ! Même entre la télévision et la musique, il n’y a vraiment rien. Finalement, les gens nous voient souvent avant de nous entendre ! À moins qu’ils nous découvrent à la radio, on découvre aussi plein d’artistes par le biais de la télévision ! Ces deux mondes sont vraiment très liés !

Tu as dû faire beaucoup de castings pour arriver jusqu’ici, comment as-tu vécu toutes ces auditions ?

Et bien finalement, je n’ai fait que deux castings dans ma vie : le premier pour «The Voice» mais j’ai ensuite refusé d’y participer parce que l’on m’a imposé une chanson et le second pour «Rising star» où j’ai participé à l’aventure jusqu’au bout ! C’est de la pression car on est beaucoup à tenter notre chance et on a tous quelque chose de différent à proposer. Au final, on a tous le même rêve donc ce n’est pas facile !

Justement, ton album s’intitule «Il suffit d’y croire», est-ce un message optimiste pour tous les artistes qui luttent contre la dureté de l’industrie musicale ?

Mais complètement ! Aujourd’hui, je reçois encore des messages de gens qui me suivaient sur Facebook il y a à peu près quatre ans et qui écoutaient mes reprises que je faisais bien avant de participer à toutes ces émissions. Ils me disent : «Tu es l’exemple qui prouve que l’on peut réussir !». Il faut s’accrocher à ses rêves et quand je reçois ce genre de messages ça me fait chaud au cœur ! Il faut s’accrocher et se lancer, je pense que rien n’est impossible !

Dans cet album, tu ne te mets aucune barrière, tu te livres sincèrement sur de nombreux sujets comme l’amour, les rêves, la famille ou encore ton homosexualité… Ça ne te fait pas peur de te confier autant ?

J’aime ne pas mettre de sexe, ni de limite dans mes chansons. Par exemple, dans «Manège à trois», je me mets dans la peau d’un père qui s’est fait quitter par sa femme. Je me mets à la place de cet homme, pourtant ce n’est pas mon sexe. J’aime cette «non limite» qu’il y a dans la musique. Je ne veux surtout pas mettre d’étiquette à mon projet et du coup j’essaye de parler de tout !

Dans l’écriture de tes textes, tu as beaucoup utilisé de jeux de mots, où vas-tu trouver toutes tes idées ?

En fait, ce sont des jeux de mots qui me viennent de façon improbable, soit quand je marche, soit quand je voyage… Je les écris. Souvent, je n’écris que le titre de la chanson et par après, je rédige l’histoire que je veux raconter. En général, j’ai les jeux de mots qui me viennent avant le texte.

Ton dernier single, «Ta marinière» est un réel succès puisque son clip comptabilise plus de 20 millions de vues, comment vis-tu ce phénomène ?

En France, il vient d’être single d’or. Ce qui est complètement fou car il y a deux ans je la chantais dans ma chambre. Je l’ai écrit en rentrant de soirée en voyant une marinière accrochée dans ma chambre et je m’en suis rappelée quelques jours après. Je l’ai jouée dans la rue, ce qui est fou ! Je ne réalise toujours pas !

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Ta musique peut plaire à tout public puisque tes compositions sont très entraînantes, rythmées mais aussi très travaillées, est-ce une volonté de vouloir toucher le maximum de personnes ?

C’est marrant parce que quand je suis sur scène et que je regarde le public, je me rends compte que c’est vraiment un public très familial. Des fois, il y a la grand-mère avec la mère et l’enfant, ce qui est dingue ! Ma musique peut toucher toutes les générations et ça tombe bien parce que c’est vraiment ce que je voulais ! Je ne veux pas mettre de sexe mais pas d’âge non plus, je ne veux pas de limite ! Pour moi, la musique c’est universel !

Tu as eu la chance de collaborer avec Gaëtan Roussel notamment pour un live acoustique de «Je vous trouve un charme fou». Qu’as-tu retenu de cet artiste ?

C’est une grande personne. J’écoutais Louise Attaque quand j’étais petite sur la route des vacances avec mes parents. Quand il m’a contactée, j’ai halluciné ! Je suis vraiment contente de cette collaboration !

Sur scène, tu es accompagnée de musiciens talentueux comme Virgile Carlsson, ton batteur, qui a travaillé avec Navii et Louane. Était-il important pour toi de bien t’entourer ?

Le milieu est petit : je connais Navii parce qu’il vit avec un ami à moi. Ils sont potes mais je connais cet ami en question ! Louane, c’est une artiste que j’adore aussi ! Et au final, je me retrouve à travailler avec Virgile donc le milieu est vraiment petit. J’ai tellement entendu de commentaires positifs sur lui quand il a rejoint le projet, j’étais trop contente ! On est vraiment devenu comme une famille, on est soudés, ce sont des frères pour moi !

Tu as enfin ta page Wikipédia, une réaction ?

Oui, enfin (rire) ! Des fois c’est trop bizarre, j’oublie des dates importantes et les gens les connaissent mieux que moi ! C’est marrant, ils connaissent plus de choses que moi ! La page Wikipédia, c’est une étape quand même (rire) !

Très jeune tu as perdu 40% de ton audition, mais ce qui est fou c’est que tu as su surpasser ce handicap. Est-ce encore une preuve que rien n’est impossible quand on en a l’envie ?

Dès que j’ai eu les problèmes d’oreilles quand j’avais cinq ans, j’ai commencé le piano. Je pense que ça a fait travailler mon oreille et au final je pense que j’ai trouvé une certaine balance. Je crois que rien n’est impossible. J’ai même perdu 28% définitivement et je perds 40% quand je suis enrhumée. Ça ne me dérange absolument pas aujourd’hui !

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Je pense faire un deuxième album et chanter la suite de ce que j’ai à raconter. En tout cas, je me suis découvert une passion récemment en écrivant pour d’autres artistes. Donc je crois que je vais continuer à écrire que ce soit pour d’autres ou pour moi. Ce qui est sûr c’est que je vais rester dans le monde de la musique pour encore un moment !

Entretien : Olivier Desmet

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