St-Tropez: Bardot contre « l’exploitation abusive » de son image par un peintre

St-Tropez: Bardot contre "l'exploitation abusive" de son image par un peintre
AFP

Brigitte Bardot entend mettre un terme à « l’exploitation abusive » de son image par un peintre de Saint-Tropez qui distribue des produits dérivés à son effigie, a-t-on appris dimanche auprès du mari de l’actrice.

« Nous demandons à ce que cesse cette exploitation abusive. Cette boutique se sert de l’image de Brigitte pour la détourner. Il ne nous a jamais demandé l’autorisation de le faire », a mis en garde le mari de Brigitte Bardot, Bernard d’Ormale, interrogé par l’AFP, confirmant une information de Var-matin.

Le peintre Sasha de Saint-Tropez – son nom d’artiste – a en effet ouvert une boutique début avril en plein coeur de la station balnéaire varoise où il vend une série d’objets dérivés à l’effigie de stars, reproduisant les peintures qu’il a réalisées de ces dernières, vendues elles-mêmes dans une galerie proche ouverte en 2002. C’est dans cette boutique que s’est rendu samedi Bernard d’Ormale pour signifier au peintre son courroux.

« Une majorité de ces objets » sont en effet à l’effigie de Brigitte Bardot, a indiqué Sasha de Saint-Tropez à l’AFP. On y trouve des bougies, des montres, du savon liquide, des t-shirts, des porte-clés…

« Je me suis lancé sur ce créneau, c’est logique, nous sommes à Saint-Tropez », où réside la célèbre actrice, qui a largement contribué au renom de cette station, a-t-il ajouté.

« Mais je ne vois pas pourquoi je devrais retirer ces objets, car ils reproduisent mes peintures, qui m’appartiennent. J’ai par ailleurs tenté plusieurs fois de joindre M. d’Ormale, à qui je souhaite proposer de partager une partie des recettes tirées de leur vente, au profit de la Fondation Brigitte Bardot, dont j’apprécie l’action » pour la défense du droit des animaux a-t-il poursuivi, se disant « choqué de l’attitude » de Brigitte Bardot et de son mari.

« La Fondation n’a rien à voir dans cette affaire. Elle ne vit que de dons, pas de royalties, et n’a pas le droit de faire du commerce », rétorque M. d’Ormale, précisant que l’exploitation des droits d’image de l’actrice font l’objet d’un contrat avec « la maison Ohana à Paris ».

« S’il faut aller en justice, j’irai en justice », affirme le peintre, se disant « confiant » du résultat d’une telle action. « S’il continue, c’est à ses risques et périls », prévient M. d’Ormale.

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