Ce mardi à 22h40, La Une diffuse un portrait inédit de la jeune et talentueuse chanteuse belge. À cette occasion, nous mettons en ligne cette interview parue en janvier dans le magazine Télépro, au moment de la sortie de son nouvel album.
La jeune chanteuse nous convie à un fascinant voyage initiatique. Deux ans après le succès de «Raw», l’artiste belge à l’univers pop-soul sort «Aloha», un nouvel opus éclectique aux origines mystiques.
Le titre de ce nouvel album est particulier…
«Aloha» est un terme universel de bienvenue. Je l’interprète comme «Je t’accueille tel que tu es», avec tes différences, ta complexité, tes spécificités… C’est un message de bienveillance. Une philosophie. «Aloha» est une chanson que j’ai écrite à la maison, au piano-voix. Mais pour chanter ces «Aloha», il fallait un ton rare, singulier, presque mystique. Mon producteur a contacté l’homme de la situation : l’artiste kanak Gulaan (candidat à la 7e saison de «The Voice France», ndlr). Dans le plus grand secret, il m’a réservé des billets pour la Nouvelle-Calédonie.
Comment s’est déroulée cette collaboration ?
Gulaan a une voix exceptionnelle et fait preuve d’une grande générosité. Les moments passés en sa compagnie ont été magiques ! Il nous a présentés à sa tribu et nous avons travaillé ensemble. Gulaan était enthousiaste concernant cet album. Il a composé une mélodie tribale avec des paroles nengone, sa langue natale. Sa voix est si envoûtante et si profonde… Je suis très heureuse d’avoir pu collaborer avec cet artiste, découvrir son pays et sa culture.
Vous avez testé l’album sur scène. Qu’en a pensé le public ?
Je suis incapable de juger ! «Aloha» est dans la continuité de «Raw». Les chansons sont toujours très pop-soul, mais avec des accents folk. Pour certains, il est moins mélancolique et plus positif. Avec l’équipe, nous avons pris plus de liberté. Nous étions déjà bien rodés ! Nous n’avons pas arrêté les concerts. Et cela continuera encore cette année.
À écouter : Typh Barrow, «Aloha» (Doo Wap)
En concert le 16 mai au Cirque Royal (Bruxelles)
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 16/2/2020
