Voici condamné pour avoir publié des photos de Nabilla en garde à vue

Voici condamné pour avoir publié des photos de Nabilla en garde à vue
AFP

L’hebdomadaire Voici a été condamné vendredi en référé (procédure d’urgence) à verser 5.000 euros de dommages et intérêt à la vedette de téléréalité Nabilla Benattia pour avoir publié deux photos prises lors de sa garde à vue, en novembre 2014.

Cette somme, attribuée en réparation du préjudice moral, n’est qu’une provision que devra verser Prisma Media, éditrice de Voici, en attendant que l’affaire soit examinée au fond.

Nabilla Benattia avait été placée en garde à vue dans la nuit du 6 au 7 novembre 2014 car soupçonnée d’avoir porté un coup de couteau au thorax de son compagnon, Thomas Vergara.

A l’issue de cette garde à vue, elle avait été placée en détention provisoire, avant d’être remise en liberté le 18 décembre.

Dans son numéro daté du 14 au 20 novembre 2014, Voici publiait, en Une et à l’intérieur, deux clichés pris lors de la garde à vue de la jeune femme de 23 ans (22 à l’époque) et titrait: « Nabilla, sa vie en prison ».

La vedette de téléréalité avait assigné le magazine pour atteinte à la vie privée.

« La publication (…) de deux photographies (de Nabilla prises lors de sa garde à vue) constitue une atteinte caractérisée au droit dont elle dispose sur son image », a estimé le juge des référés dans son ordonnance, consultée par l’AFP.

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