Pierre Dumoulin (Roscoe) : «Blanche a des larmes dans la voix !»

Pierre Dumoulin (Roscoe) : «Blanche a des larmes dans la voix !»
Pierre Bertinchamps Journaliste

À quelques heures du grand soir pour Blanche, le compositeur de «City Lights» se laisse aller à quelques confidences sur le titre, et remet certaines pendules à l’heure.

L’Eurovision, ce n’est pas le registre du groupe Roscoe. Pourtant, Pierre Dumoulin se retrouve à Kiev avec Blanche. Il est le co-auteur de «City Lights». Et l’Eurovision, c’est autre chose…

«Je ne m’imaginais pas grand-chose !», explique le Liégeois. «Tout le monde m’avait dit que c’était un monde un peu parallèle, et c’est la première chose que j’ai ressenti en arrivant ! C’est complètement dingue. La moindre répétition que l’on fait est très commentée sur les blogs.» La première semaine de répétitions, Blanche n’a pas été épargnée par les fans sur place…

Les commentaires étaient durs ?

Non, pas spécialement, mais je me mets à la place de Blanche. C’est une fille de 17 ans qui se prend parfois des réactions très impulsives des fans. Ce n’est pas évident à gérer.

Il y aura un après Eurovision ?

Bien sûr. On a commencé a travaillé sur l’album. Eurovision ou pas, on trace le chemin d’une belle aventure…

Envie de recommencer ?

J’ai été contacté par la délégation de Chypre qui adore «City Lights», et qui me demande si je ne veux pas composer leur morceau pour l’année prochaine. C’est marrant, et je le ferais volontiers, mais ça prend énormément de temps de s’impliquer dans un projet Eurovision, et je ne peux pas le faire tous les ans.

Entretien, depuis Kiev : Pierre Bertinchamps

Vous comprenez que les fans de l’Eurovision ne ressentent pas le «message» ?

Je respecte la manière dont Blanche vit la chose. Au fond d’elle, elle passe un super moment, et elle a la même manière que moi de l’exprimer. C’est très intérieur. Elle donne énormément d’émotion dans sa voix. Son visage n’est pas très expressif, et c’est comme ça. C’est pour ça qu’on a choisi une mise en scène aussi simple. On veut vraiment que le téléspectateur se concentre sur la voix d’Ellie et la chanson. Elle a une voix incroyable ! On a envie que le public qui regarde les 3 minutes voyage comme moi j’ai voyagé la première fois que j’ai entendu Blanche. Elle a l’air terrifiée, mais qu’est-ce qu’elle peut dégager dans sa voix. Pour moi, elle a des larmes dans la voix ! Si les gens ressentent ça, c’est gagné.

Il y aura un après Eurovision ?

Bien sûr. On a commencé a travaillé sur l’album. Eurovision ou pas, on trace le chemin d’une belle aventure…

Envie de recommencer ?

J’ai été contacté par la délégation de Chypre qui adore «City Lights», et qui me demande si je ne veux pas composer leur morceau pour l’année prochaine. C’est marrant, et je le ferais volontiers, mais ça prend énormément de temps de s’impliquer dans un projet Eurovision, et je ne peux pas le faire tous les ans.

Entretien, depuis Kiev : Pierre Bertinchamps

Comment sont les retours des fans de Roscoe ?

Le morceau a été bien reçu par tout le monde. Peu de gens m’ont dit que c’était trop commercial. Au contraire… Il a fallu le formater pour l’Eurovision et pour la radio, mais les fans ont vite senti qu’il y avait du Roscoe derrière.

Roscoe aurait-il fait l’Eurovision ?

Je ne pense pas. Ici, j’ai écrit pour quelqu’un d’autre. Je ne dois pas monter sur scène pour défendre le morceau. Je n’ai pas de prise sur le reste.

Parlez-nous de Blanche et vous…

Ellie et moi, nous nous entendons bien, avec pourtant une génération de différence. Nous ne sommes pas des personnes très expressives, ni toujours souriantes. Et c’est pour ça que ça marche bien entre nous. «City Lights» est un titre qui ne prête pas non plus à de la joie.

Vous comprenez que les fans de l’Eurovision ne ressentent pas le «message» ?

Je respecte la manière dont Blanche vit la chose. Au fond d’elle, elle passe un super moment, et elle a la même manière que moi de l’exprimer. C’est très intérieur. Elle donne énormément d’émotion dans sa voix. Son visage n’est pas très expressif, et c’est comme ça. C’est pour ça qu’on a choisi une mise en scène aussi simple. On veut vraiment que le téléspectateur se concentre sur la voix d’Ellie et la chanson. Elle a une voix incroyable ! On a envie que le public qui regarde les 3 minutes voyage comme moi j’ai voyagé la première fois que j’ai entendu Blanche. Elle a l’air terrifiée, mais qu’est-ce qu’elle peut dégager dans sa voix. Pour moi, elle a des larmes dans la voix ! Si les gens ressentent ça, c’est gagné.

Il y aura un après Eurovision ?

Bien sûr. On a commencé a travaillé sur l’album. Eurovision ou pas, on trace le chemin d’une belle aventure…

Envie de recommencer ?

J’ai été contacté par la délégation de Chypre qui adore «City Lights», et qui me demande si je ne veux pas composer leur morceau pour l’année prochaine. C’est marrant, et je le ferais volontiers, mais ça prend énormément de temps de s’impliquer dans un projet Eurovision, et je ne peux pas le faire tous les ans.

Entretien, depuis Kiev : Pierre Bertinchamps

L’Eurovision, c’était votre truc ?

Absolument pas. Ce n’est pas un programme que je regardais, et il y a un an je n’imaginais pas du tout me retrouver ici, aujourd’hui. D’autant que le morceau, «City Lights», n’a pas été composé pour l’Eurovision. Je l’ai écrit pour Ellie, en vue d’un album. Pas du tout pour me retrouver, ici. Quand on nous a proposé de le faire, on s’est lancé et on le fait à fond… Je suis un mec plutôt du genre à prendre toutes les expériences qui s’offrent à moi, et les vivre à fond. Je n’ai pas spécialement d’a priori sur ce genre de concours, même s’il ne m’intéressait pas plus que ça. Je trouve cool qu’un morceau comme le nôtre a été pris pour représenter la Belgique. La musique est sans barrière. Si je peux l’apporter ici, tant mieux, que ce soit à l’Eurovision ou dans des festivals plus indépendants.

Comment sont les retours des fans de Roscoe ?

Le morceau a été bien reçu par tout le monde. Peu de gens m’ont dit que c’était trop commercial. Au contraire… Il a fallu le formater pour l’Eurovision et pour la radio, mais les fans ont vite senti qu’il y avait du Roscoe derrière.

Roscoe aurait-il fait l’Eurovision ?

Je ne pense pas. Ici, j’ai écrit pour quelqu’un d’autre. Je ne dois pas monter sur scène pour défendre le morceau. Je n’ai pas de prise sur le reste.

Parlez-nous de Blanche et vous…

Ellie et moi, nous nous entendons bien, avec pourtant une génération de différence. Nous ne sommes pas des personnes très expressives, ni toujours souriantes. Et c’est pour ça que ça marche bien entre nous. «City Lights» est un titre qui ne prête pas non plus à de la joie.

Vous comprenez que les fans de l’Eurovision ne ressentent pas le «message» ?

Je respecte la manière dont Blanche vit la chose. Au fond d’elle, elle passe un super moment, et elle a la même manière que moi de l’exprimer. C’est très intérieur. Elle donne énormément d’émotion dans sa voix. Son visage n’est pas très expressif, et c’est comme ça. C’est pour ça qu’on a choisi une mise en scène aussi simple. On veut vraiment que le téléspectateur se concentre sur la voix d’Ellie et la chanson. Elle a une voix incroyable ! On a envie que le public qui regarde les 3 minutes voyage comme moi j’ai voyagé la première fois que j’ai entendu Blanche. Elle a l’air terrifiée, mais qu’est-ce qu’elle peut dégager dans sa voix. Pour moi, elle a des larmes dans la voix ! Si les gens ressentent ça, c’est gagné.

Il y aura un après Eurovision ?

Bien sûr. On a commencé a travaillé sur l’album. Eurovision ou pas, on trace le chemin d’une belle aventure…

Envie de recommencer ?

J’ai été contacté par la délégation de Chypre qui adore «City Lights», et qui me demande si je ne veux pas composer leur morceau pour l’année prochaine. C’est marrant, et je le ferais volontiers, mais ça prend énormément de temps de s’impliquer dans un projet Eurovision, et je ne peux pas le faire tous les ans.

Entretien, depuis Kiev : Pierre Bertinchamps

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