Le monde entier avait littéralement les yeux rivés sur Vienne pour le Concours Eurovision. 197 millions de personnes ont suivi l’événement, en direct.
L’Eurovision a encore battu des records pour ses 60 ans, en plus de la durée de la finale qui a avoisiné les 4 heures ! De par le monde, ce sont 197 millions de personnes qui ont regardé les trois shows, du 19 au 23 mai dernier.
Un public très jeune
C’est 2 millions de plus qu’en 2014. Et pour les 40 pays prenant part à la compétition, c’est une part de marché moyenne de 39,6 %. Selon l’UER, c’est le double de la moyenne du prime time de ces mêmes 40 télévisions, estimée à 16,4 %, un samedi soir, en temps normal.
Sur les 15-24 ans, l’Eurovision réalise un part d’audience de 44,8 %. Preuve qu’un bon spectacle peut encore attirer les jeunes !
95 % des Islandais devant l’Eurovision !
Dans le détail, en Australie, ce sont 5,7 millions de personnes qui ont regardé pour la première fois leur candidat, Guy Sebastian, défendre les couleurs de l’île de l’autre bout du monde, que ce soit en direct (tôt le matin) ou en rediffusion en prime time local.
Deux pays enregistrent des parts de marché à donner le tournis à nos patrons de télé. La Suède – véritable nation de l’Eurovision où la sélection nationale est plus forte qu’un «The Voice» ou un «Nouvelle Star» – où la part de marché atteint 85,6 %.
Mais ce sont les Islandais qui sont les plus fervents fans de l’Eurovision, puisque la finale a été suivie par 95,5% du public.
Presque aussi bien qu’en 1998 en Belgique
Chez nous, justement, l’Eurovision a aussi bien fonctionné. La finale a été suivie par plus d’un téléspectateur sur 2, en cumulant la RTBF et France 2, au sud du pays, soit 618.923 personnes et 50,9 % de PdM. On n’avait plus connu ça depuis 1998 !
En France, l’opération a aussi été bonne pour France 2 qui a battu la concurrence et a été leader avec 4,412 millions de Français pour 27,6 % du public.
Souvent raillé mais toujours aussi regardé, l’Eurovision est le deuxième plus gros événement télévisuel mondial, après le Superbowl américain.
Pierre Bertinchamps
