Avec son regard ténébreux, son sourire en coin et son mètre 94, l’acteur suédois, issu d’une famille d’acteurs, ne se repose pas sur son charme et n’a pas peur d’être touche à tout. Voici trois séries aux genres et récits diamétralement opposés où il ose.
Murderbot (science-fiction/comédie, Apple TV+)
Pitch : Un androïde de sécurité pirate son système et acquiert secrètement le libre arbitre. Il découvre, avec effroi, les émotions humaines.
Notre avis : Avec son humour sarcastique et son ton faussement léger, cette série de science-fiction — inspirée des romans de Martha Wells — bouscule les codes du genre en mettant l’introspection d’un robot au cœur du récit. Alexander Skarsgård incarne avec brio une intelligence artificielle consciente dont l’obsession pour les séries télé contraste délicieusement avec ses missions violentes. Aussi intelligente qu’improbable.
True Blood (fantastique, HBO Max)
Pitch : Ayant trouvé un substitut pour se nourrir sans tuer (du sang synthétique), les vampires vivent désormais parmi les humains. Sookie, une serveuse capable de lire dans les esprits, tombe sous le charme de Bill, un mystérieux vampire. Une rencontre qui bouleverse la vie de la jeune femme…
Notre avis : Une série de vampires qui sort des sentiers battus, alliant violence extrême, scènes de sexe explicites, personnages envoûtants et créatures fantastiques en tout genre. Malheureusement, le récit se perd parfois dans des intrigues alambiquées et confuses.
Generation Kill (guerre, HBO Max)
Pitch : Au Koweït, dans une base américaine, le 1er Bataillon de Reconnaissance des Marines s’apprête à lancer l’invasion de l’Irak. Alors que les dernières heures avant l’offensive s’écoulent, un journaliste du magazine Rolling Stone rejoint l’unité pour couvrir le conflit en immersion totale. Ces jeunes soldats, envoyés en première ligne, doivent composer avec un équipement insuffisant, un commandement défaillant et une stratégie militaire confuse.
Notre avis : Avec son casting de grands costaux, cette série met en scène avec authenticité et brutalité la guerre en Irak. L’écriture est juste, ne fait pas la glorification de la guerre et met un point d’honneur à décrire avec réalisme des faits. Percutant !