Pour la première fois, l’univers « Alien » se décline en série. Fallait-il vraiment tenter l’expérience ? Critique.
Pitch : 2120. Cyborgs, synthétiques et hybrides vivent désormais aux côtés des humains sur Terre. Lorsqu’un mystérieux vaisseau s’écrase, Wendy — le tout premier prototype hybride — est envoyée en mission avec une équipe pour secourir les survivants et percer le secret de l’accident. Mais ce qu’ils découvrent les confronte à la plus grande menace que la planète ait jamais connue.
Ciao le xénomorphe ?
Après une trilogie culte, des suites en demi-teinte et des croisements maladroits avec « Predator », la saga tente un nouveau pari. FX et Disney+ signent ici une superproduction ambitieuse, qui préfère délaisser le xénomorphe pour se concentrer sur Wendy et son frère humain, sur fond de lutte entre mégacorporations. Une piste audacieuse, mais qui risque de dérouter les fans historiques.
Une occasion manquée
Si la série séduit par une esthétique léchée, ses clins d’œil à la saga et quelques personnages attachants, le résultat s’avère frustrant. L’intrigue manque cruellement de tension, la mise en scène se contente du minimum, les effets spéciaux déçoivent et certains acteurs peinent à convaincre. Le récit, pourtant nourri d’un univers riche, se perd dans des promesses non tenues.
Verdict
« Alien : Earth » avait tout pour devenir l’événement de l’été. Mais derrière l’ambition, reste pour l’instant une série qui effleure plus qu’elle ne creuse, et qui n’ose jamais aller au bout de ses idées. Espérons qu’elle trouve vite le souffle qui lui manque… avant que le spectateur ne décroche.
La bande-annonce :