Alors que la cinquième et ultime saison de « Stranger Things » se fait attendre, Netflix dévoile de belles nouveautés en ce mois de novembre. Thriller, minisérie à suspense, téléréalité, une revisite d’une œuvre culte de Guillermo del Toro… Quel programme allez-vous choisir pour votre prochaine soirée télé ?
The Beast in Me (minisérie)
Pitch : Depuis la mort de son fils, Aggie Wiggs, autrice à succès, s’est retirée du monde et a perdu tout désir d’écrire. Mais l’arrivée dans son quartier de Nile Jarvis, magnat de l’immobilier et principal suspect dans la mystérieuse disparition de sa femme, réveille en elle une curiosité nouvelle. Mais s’approcher de Jarvis pourrait s’avérer bien plus dangereux qu’elle ne l’imagine.
Notre avis : Grâce à son écriture incisive et sa mise en scène immersive, ce thriller psychologique devient rapidement addictif. Le duo exceptionnel formé par Matthew Rhys et Claire Danes, tout en finesse, mêle émotion et retenue avec une précision qui donne encore plus de profondeur au récit.
Drop Game (film)
Pitch : Jeune veuve, Violet décide enfin d’essayer les applications de rencontre et accepte un dîner avec Henry dans un restaurant chic. Mais la soirée bascule lorsqu’elle reçoit des messages menaçant d’un anonyme : elle devra suivre ses instructions à la lettre, ou son fils mourra.
Notre avis : Si le film souffre d’un certain manque de crédibilité, notamment dans ses ressorts narratifs, il coche malgré tout plusieurs cases essentielles du bon thriller. Le casting convainc, la mise en scène est maîtrisée. Attention toutefois : les dernières minutes risquent de dérouter plus d’un spectateur.
Last Samurai Standing (série)
Pitch : Pendant l’ère Meiji, alors que le choléra ravage le Japon, Shujira Saga, ancien samouraï rescapé de la guerre de Boshin, voit sa famille dépérir. Pour les sauver, il n’a qu’un choix : trouver une somme d’argent considérable. Il se rend alors à Kyoto, où un jeu aux règles impitoyables promet une fortune immense.
Notre avis : Transposer un concept à la « Squid Game » dans le Japon du XIXᵉ siècle avait de quoi intriguer. Mais malgré un rythme soutenu, le récit s’avère prévisible et les personnages, trop caricaturaux, peinent à convaincre. Sur le plan technique, l’ensemble manque de rigueur, même si quelques scènes d’action sont bien exécutées.
Frankenstein (film)
Pitch : Le Baron Frankenstein, brillant scientifique, rêve d’offrir à l’humanité la victoire ultime : celle sur la mort. En donnant vie à une créature façonnée par la science, il franchit une limite que nul ne devrait dépasser. Son triomphe se transforme en drame, scellant le destin du savant et de son effroyable création.
Notre avis : Guillermo del Toro signe une adaptation intelligente et sensible du conte intemporel de « Frankenstein ». Avec une mise en scène maîtrisée, des décors soignés et une photographie d’une grande beauté, le réalisateur offre un spectacle aussi sobre qu’émouvant. Peu d’effets spéciaux, mais une vraie puissance visuelle et narrative : le scénario tragico-romantique porte la marque d’un cinéaste au sommet de son art.
100 % physique : Asie (téléréalité)
Pitch : Des athlètes de haut niveau venant de huit nations différentes d’Asie s’affrontent pour la gloire de leur pays. Après des épreuves de force, d’endurance et d’agilité, seul un drapeau se lèvera pour la victoire. L’équipe qui relèvera tous les défis remportera 1 milliard de wons (environ 600.000 €).
Notre avis : Stratégie et esprit d’équipe deviennent les véritables muscles de cette nouvelle version de « 100 % physique ». Des épreuves plus intenses, plus impitoyables – et un plaisir de jeu décuplé pour les spectateurs.
