Après une première saison au succès inattendu, « Espion à l’ancienne » revient avec une nouvelle salve d’épisodes. Cette suite mérite-t-elle le coup d’œil ?
Dans cette saison 2, Charles Nieuwendyk, toujours incarné par le brillant Ted Danson, troque la maison de retraite chic de San Francisco pour les couloirs animés de l’université Wheeler. Le principe reste inchangé : infiltré incognito, il doit cette fois éclaircir une affaire de chantage visant le président de l’établissement, Berenger.
La série conserve son ADN : un ton léger et un héros aussi attachant que maladroit. On retrouve ce professeur à la retraite, encore marqué par la solitude depuis la disparition de sa femme, qui cherche à donner un nouveau sens à son quotidien. La transition vers le milieu universitaire fonctionne plutôt bien. Le contraste entre ce septuagénaire curieux et une jeunesse collée à son smartphone offre quelques scènes délicieusement décalées, tout en permettant d’aborder des thèmes universels : l’amitié, l’amour, la peur de l’avenir, les nouvelles technologies…
Une saison solide, malgré quelques creux
Si l’ensemble demeure plaisant et chaleureux, certains rebondissements manquent de vigueur et le scénario connaît quelques passages à vide. Rien de rédhibitoire toutefois : le charme opère encore, surtout grâce à Ted Danson qui porte la série avec élégance et humour.
Cette deuxième saison, certes un peu inégale, reste aussi charmante et divertissante que la première. Une comédie légère et attachante, qu’on espère voir revenir pour une troisième enquête.
Vers une saison 3 ?
Netflix n’a pas encore officialisé de saison 3, mais tous les signaux semblent au vert. La fin de cette seconde salve laisse clairement la porte ouverte à une suite, et l’accueil critique comme public ne devrait pas jouer en sa défaveur.
Si renouvellement il y a, il faudra en revanche s’armer de patience : un retour avant fin 2026 paraît improbable.
La bande-annonce de la saison 2 :
