Avec Meghann Fahy, Julianne Moore et Milly Alcock, «Sirens» est LA nouvelle minisérie à ne pas manquer sur Netflix. Critique.
Pitch : Incapable de gérer seule son père atteint de démence, Devon fait appel à sa sœur Simone. Elle découvre alors que celle-ci est prise dans une relation toxique avec sa patronne, la charismatique et mystérieuse Michaela Kell.
Du suspense à revendre…
Si vous avez aimé «The White Lotus» (HBO Max), «Un couple parfait» (Netflix) ou encore «Revenge», cette nouvelle minisérie en cinq épisodes est faite pour vous ! Mêlant satire sociale, comédie noire, jeux de pouvoir au féminin, sur fond de drame familial, «Sirens» tape dans le mille et capte l’attention en un instant.
Si la série se perd parfois dans des thématiques sérieuses comme l’alcoolisme, la dépression et le suicide, sans les approfondir, quand il s’agit de rebondissements dramatiques, la minisérie fait son effet. L’écriture est intelligente et joue sur la dualité des deux sœurs que tout oppose.
… et un trio féminin attachant
La minisérie est portée par trois actrices complémentaires. Julianne Moore interprète l’impénétrable et énigmatique Michaela Kell, une mondaine qui semble gouverner le monde. Meghann Fahy joue l’irrévérencieuse Devon, une serveuse au bout du rouleau qui n’a qu’une idée en tête : retrouver sa petite sœur. Milly Alcock incarne elle Simone, l’assistante surmenée, aux nombreux secrets douteux, aux traumatismes d’enfance encore douloureux et à la personnalité terriblement attachante.
Chacune trouve son propre équilibre et ensemble forme un trio féminin complexe.
«Sirens» s’impose ainsi comme une œuvre singulière, qui mêle intelligence scénaristique et tension émotionnelle. Une réussite, qui confirme que la minisérie reste un format de choix pour les récits complexes et nuancés.
Curieux de découvrir «Sirens» ? Rendez-vous sur Netflix ! La bande-annonce :
Notre avis : Alliant satire sociale, comédie noire et jeux de pouvoir au féminin, cette minisérie, portée par un casting redoutable, se déploie sur fond de drame familial. Singulière dans sa forme comme dans son fond, elle conjugue intelligence scénaristique et tension émotionnelle avec une redoutable efficacité.