À l’occasion de la sortie de la troisième et dernière saison de «Dark», focus sur trois bonnes raisons de (re)découvrir cette série un tantinet alambiquée…
En 2017, Netflix met en ligne sa première série allemande. Intitulée «Dark», le nom annonce déjà la couleur…
Nous suivons une affaire de disparition d’un adolescent près d’une centrale nucléaire. Cette affaire en rappelle une autre, qui a eu lieu au même endroit, 33 ans auparavant. Face à cette situation qui fait remonter à la surface de sombres secrets, les familles Nielsen, Tiedemann, Doppler et Kahnwald sont directement impactées.
Si le pitch semble limpide, le visionnage de la série sera, quant à lui, un peu plus chaotique. «Dark» s’impose comme l’une des séries les plus énigmatiques de sa génération. Dans la même lignée que «Lost», vos pensées ne seront plus aussi claires.
Ne soyez donc pas rebuté par sa réputation de série maniérée, elle possède de très bons éléments…
Son casting
Louis Hofmann («Tom Sawyer») endosse le rôle principal. Il interprète le jeune Jonas Kahnwald qui enquête et découvre de nombreux secrets sur sa ville. À la fois sensible, émouvant et intense, il transmet une salve d’émotions grâce à son jeu d’acteur. Une prestation millimétrée saluée par la critique.
À lui s’ajoute Lisa Vacari, vue récemment dans le film «Isi & Ossi», Andreas Pietschmann («The Team», «Berlin 59») ou encore Oliver Masucci, Ella Lee et Stephan Kampwirth. Le casting est 100% allemand, et ça on approuve !
Ses intrigues
Voyage dans le temps, mélange d’époques, enquêtes et secrets résument dans les grandes lignes «Dark». Des sujets à la fois communs (intrigues policières) et innovants (voyage dans le temps) pour une série allemande.
«Dark» se veut donc précurseur pour l’Allemagne. Une ambition qui a poussé de nombreuses productions Netflix à voir plus grand. Depuis, le pays d’Angela Merkel a proposé «Unorthodox», «Nous, la Vague» et «Freud», des séries feuilletonnantes aux intrigues développées.
Son ambiance
«Dark» est tout aussi attrayant visuellement qu’auditivement. Son esthétisme est presque poétique. Inspirés par les productions de David Lynch («Twin Peaks»), les showrunneurs Baran bo Odar et Jantie Friese ont créé un esprit froid et lugubre digne des polars nordiques.
Et qui dit ambiance dit aussi décors, costumes, musique et jeux de lumière. Ici, tous les sens du spectateur sont en alerte. Un divertissement à la fois beau et captivant…
Alors, convaincu ? La série est à découvrir sur Netflix. La troisième saison débarque ce samedi 27 juin !
La bande-annonce de cette dernière saison :
