[60 ans de Télépro] Caroline Fontenoy : «Je rêve d’interviewer Sarkozy»

[60 ans de Télépro] Caroline Fontenoy : «Je rêve d'interviewer Sarkozy»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 5 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Caroline Fontenoy vient de vivre une belle frayeur. Victime d’un pneumothorax, elle a été hospitalisée d’urgence le samedi 19 octobre à la fin de son journal. Plus de peur que de mal au final pour cette boulimique de travail qui va devoir se reposer un peu. L’occasion peut-être de se poser devant sa télé.

Quels types de programmes regardez-vous ?

Je regarde beaucoup de choses. Je suis une vraie téléphage. C’est principalement les informations qui retiennent mon attention. Je regarde de suite les journaux belges (RTL, RTBF) puis un journal français. Je consomme également beaucoup les magazines d’enquête et d’information.

Et puis, bien sûr, je regarde de temps en temps un film, une série ou une émission de divertissement. «Touche pas à mon poste» de Cyril Hanouna est par exemple une émission que j’aime tout particulièrement. Elle me permet d’être au courant de ce qui se passe sur la planète médias.

Combien de temps regardez-vous la télé ?

Par jour, c’est au minimum 1h30 pour l’information. Après, ça dépend des activités de la soirée.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

La télévision de mon enfance, ce sont des souvenirs familiaux. Je regardais les journaux grâce à mes parents. C’était la grande époque des PPDA (Patrick Poivre d’Arvor) et Claire Chazal.

Ce dont je me souviens aussi c’est de «La Classe» de Fabrice. Pour rappel, il réunissait un tas de jeunes humoristes et chroniqueurs. Le générique de fin d’émission de «La Classe» sonnait généralement l’heure du dodo chez les Fontenoy.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Avez-vous une anecdote, un souvenir particulièrement marquant lié à votre métier de femme de télévision ?

Chaque journal est un défi. C’est la course avec des fameuses montées d’adrénaline. Mais il y a parfois des moments de stress intense. Un dimanche, nous avons connu une panne de caméra à quelques minutes du direct. La décision a été prise d’aller faire le direct depuis le plateau de «Controverse» qui venait de se terminer. Le journal a pu débuter à l’heure. C’est un vrai miracle et on ne sait toujours pas comment on y est arrivé.

Et avec les gens ?

Les gens sont toujours très très gentils. Je me souviens d’un monsieur qui est venu un jour près de moi en me demandant si je pouvais signer son t-shirt. Je me suis alors rendue compte que ce t-shirt était à mon effigie.

Avez-vous un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?

Côté info, je dirais PPDA et Claire Chazal en termes de longévité. Ils ont eu des carrières spectaculaires. J’aime beaucoup également Laurent Delahousse. Je trouve que c‘est un excellent intervieweur.

En dehors de ça, en radio, un Philippe Bouvard est ce qui se fait de mieux. C’est lui qui m’a donné envie de faire de la radio.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Je n’ai malheureusement pas le temps de lire tous les magazines chaque semaine. Mais ce que je retiens de Télépro c’est que c’est très didactique avec un côté ludique également. Et puis, comme je suis très infos online, je vais régulièrement sur le site telepro.be

Quel serait votre plateau télé idéal ?

J’adorerais animer une émission style «Télématin» avec des chroniqueurs et des journalistes en tous genres. J’aime beaucoup «Télématin» pour son atmosphère divertissante et informative. Pour une interview, si je pouvais choisir un invité, ce serait Nicolas Sarkozy. Je trouve que c’est un orateur hors pair. Il ne se laisse jamais démonter. Nicolas Sarkozy, c’est une bête de communication qui est difficile à contrer. Et c’est justement ça qui serait un beau défi pour une journaliste.

Entretien : Nicolas Roisin

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici