[60 ans de Télépro] Fanny Jandrain : «Je suis assez vieille dans ma manière de regarder la télé»

[60 ans de Télépro] Fanny Jandrain : «Je suis assez vieille dans ma manière de regarder la télé»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 5 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Ex-candidate à Miss Belgique, Fanny Jandrain est un des visages de plus en plus populaires de RTL. D’abord speakerine, elle est depuis peu présente dans d’autres émissions télévisées comme «Escapades» ou «I comme», sans oublier les événements liés au Télévie dans lequel elle est engagée depuis plusieurs années.

Que regardez-vous à la télé ?

Pour dire les choses, je suis assez vieille dans ma manière de regarder la télévision. Contrairement à beaucoup de personnes qui sont second-screen (qui regardent un deuxième écran de consommation visuelle comme Internet ou un iPad) et nouvelles technologies, la télévision garde à mes yeux un esprit un peu sacré qui rythme une soirée ou une journée. J’aime suivre les choses que la télévision me propose quand elle me le propose. Le journal, c’est à 19 heures ou à 20 heures, pas sur une tablette à 15 heures.

Je regarde beaucoup de choses, mais principalement tout ce qui informe, que ce soient les news ou les magazines. J’adore «Un jour, un destin» ou «Touche pas à mon poste».

J’aime aussi beaucoup «L’Amour est dans le pré» ou «Danse avec les stars».

Côté séries, je suis assez classique également. Je ne télécharge rien sur internet. J’aime m’installer dans mon canapé à une heure précise, et me faire ma série en même temps que la plupart des Belges francophones.

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

Pas beaucoup en fait. Je n’ai pas l’occasion de regarder quand je m’occupe de ma fille Capucine. J’attends toujours qu’elle soit au lit avant de m’installer. Donc, la télévision chez nous, c’est maximum entre 19 et 22 heures, je suis une couche-tôt. Ce qui passe après 22 heures et qui m’intéresse, je l’enregistre.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

Je suis une enfant des productions AB. Chez moi, c’était «Dorothée», «Hélène et les garçons» ou encore «Premiers baisers». «Le Miel et les abeilles» avait moins la cote à la maison. Pour la petite histoire, j’ai regardé «Hélène et les garçons» pendant des années, puis un jour, ma mère s’est installée à côté de moi et a vu un épisode où on parlait de drogue et de cure de désintoxication qu’on faisait par amour. Elle s’est alors tournée vers moi en disant : «Ce n’est pas la vraie vie, ça, ma chérie. Tu arrêtes de regarder tout de suite…»

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Avez-vous des modèles, des mentors qui ont façonné votre carrière ?

Je n’ai pas de modèles particuliers. J’admire par contre beaucoup de gens qui ont un talent énrome comme Alessandra Sublet ou Cyril Hanouna. C’est la nouvelle génération d’animateurs capable de faire de la télévision moderne, tout en pétillance, proche des gens.

Avez-vous une anecdote, un souvenir particulièrement marquant lié à votre métier de femme de télévision ?

J’ai des tonnes de souvenirs malgré une jeune carrière. Je crois que le meilleur de tous, c’est à Rome avec Jacques van den Biggelaar. Nous faisions une spéciale de «I comme» sur la capitale italienne. Pour le dire de manière directe, c’est parti en vrille dès les premières prises. Cela a commencé autour d’une fontaine. Jacques et moi nous sommes jetés de l’eau. D’abord un peu pour se taquiner puis de plus en plus. Ça a tellement dégénéré que nous étions trempés et que n’avons pu faire qu’une seule prise à chaque fois. Ce voyage a été une suite de fous rires. C’était magique.

J’imagine qu’il y a aussi des tas de souvenirs liés au Télévie dont vous faites les pièces de théâtre depuis de nombreuses années…

C’est vrai, le Télévie reste le moment de l’année où on peut vraiment être le plus proche des gens et donc à leur contact. Un souvenir particulier est ce moment où un petit garçon, Thibaut, est venu nous voir. Il est venu nous saluer à l’entracte pour nous dire qu’il était en rémission. Nous avions tous la chair de poule. C’était très émouvant. Malheureusement, le combat s’est arrêté pour lui un peu après.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Télépro c’est le magazine de ma tantine. Chaque fois que je vois un Télépro, je pense à elle car quand on arrive chez elle, il y a le Télépro bien en évidence sur la table dans le salon. J’aime le lire car c’est sympa et il y a des tas d’articles intéressants.

Quel serait votre plateau télé idéal ?

Je crois que j’aimerais faire une grande émission avec des personnes qui ne sont pas forcément connues mais qui raconteraient des bons moments de leurs vies.

Sinon, je rêverais de faire une émission avec des auteurs passionnants comme Victor Hugo, William Shaekespeare, Tchekhov ou Lafontaine. Ce serait intéressant de savoir ce qu’ils pensent de notre monde actuel, d’avoir leur ressenti sur la vie en 2014.

Entretien : Nicolas Roisin

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