[60 ans de Télépro] Julie Taton : «Je dois tout à la télévision»

[60 ans de Télépro] Julie Taton : «Je dois tout à la télévision»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 5 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Julie Taton est tombée par hasard dans le monde de la télévision. D’abord engagée comme speakerine après son sacre de Miss Belgique (2003), elle s’est ensuite imposée comme une évidence dans une multitude de projets (théâtre, radio, télévision) au point de devenir l’animatrice vedette de RTL. Repérée par France Télévisions puis par TF1, elle est aujourd’hui une des très rares belges à avoir réussi aussi bien en Belgique qu’à Paris.

Que regardez-vous à la télé ?

Je ne regarde pas beaucoup la télévision. Je rentre en effet souvent très tard car j’ai pas mal d’obligations professionnelles et beaucoup de sorties le soir. Et puis, j’aime aussi me poser avec un livre au calme. Je regarde donc plutôt la télévision en podcast, en streaming sur internet.

Il y a une émission que j’aime particulièrement, c’est «Touche pas à mon poste» de Cyril Hanouna. J’aime aussi beaucoup «Le Petit journal» et «Un jour, un destin».

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

C’est très changeant d’une semaine à l’autre, mais en général, 4-5 heures. Mais je surfe aussi beaucoup sur le net, évidemment.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

La télévision de mon enfance c’est le «Club Dorothée». C’est aussi Christophe Dechavane avec ses émissions comme «Ciel mon mardi» ou «Coucou c’est nous». J’ai toujours beaucoup aimé le personnage.


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Avez vous des modèles, des mentors qui ont façonné votre carrière ?

Je n’ai pas de modèles, mais il y a des gens que j’admire. C’est le cas de Virginie Efira par exemple. Elle a été brillante dans ses choix, que ce soit en termes d’animation, de cinéma, de théâtre. Bien sûr, elle a eu la chance d’être là au bon moment en certaines circonstances, mais derrière son succès, il y a une fameuse charge de travail et une intelligence de savoir dire oui au bon projet. J’aime aussi beaucoup Alessandra Sublet pour son côté simple et drôle.

Et si je me penche sur la télévision d‘avant, j’ai été très fan de Dechavanne pour son côté touche-à-tout, de Delarue pour la gestion de ses émissions, et bien sûr, je reste très fan d’Arthur qui est capable d’être un producteur et un animateur hors-pair.

 

Avez-vous une anecdote, un souvenir particulièrement marquant liée à votre métier de femme de télévision ?

J’ai des tonnes de souvenirs. De manière générale, ma vie, la vie que je mène aujourd’hui et qui me permet de faire de la télévision, de la radio, du théâtre, est due à la télévision. J’ai une chance énorme de faire ce que je fais. Bien sûr, je travaille beaucoup, mais c’est la télévision qui m’a ouvert autant de portes. Par exemple, il y a dix ans, jamais je n’aurais imaginé travailler avec TF1, ce qui reste d’ailleurs ma plus grande fierté. Signer un contrat avec TF1 et avoir pu y travailler sur différents projets a juste été magique. Je sais que «Splash» a été un peu décriée, mais, moi, vu de l’intérieur, j’ai aimé ce projet et je ne regrette rien.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

De manière générale, j’ai très peu de temps pour lire des magazines. Que ce soient des magazines télés ou autre. Mais je prends par contre le temps d’aller sur internet. J’ai vu cette série autour des 60 ans sur telepro.be. Je trouve ça très sympa et je souhaite à Télépro un merveilleux anniversaire.

Quel serait votre plateau télé idéal ?

Il y a beaucoup de gens qu’on pourrait avoir envie d’inviter. «C à vous» est un concept d’émission que j’aimerais présenter. Je ne suis pas journaliste, donc de manière très claire, je ne serais pas très plateau avec interviews de politiciens ou avec des sujets de société particulièrement graves. Je serais plutôt artistes. Et si je pouvais choisir un groupe, j’adorerais inviter les Rolling Stones.

Entretien : Nicolas Roisin

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