Adrien Devyver : «C’est dément, je touche à tout !» (interview)

Adrien Devyver : «C’est dément, je touche à tout !» (interview)
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animateur a pris du galon cette saison, à la présentation du «Grand cactus», le talk-show humoristique de La Deux. Adrien Devyver s’y sent bien et se régale.

C’est le succès inattendu de la rentrée sur la RTBF. «Le Grand cactus» plaît et progresse à chaque diffusion, tous les quinze jours. Le dernier numéro a dépassé les 206.000 téléspectateurs, et 12,4 % de parts de marché.

« »Le Grand Cactus » correspond à l’image que j’ai envie de donner en télévision», explique Adrien Devyver. «C’est-à-dire de ne pas trop se prendre la tête et mettre un peu de second degré sur ce que l’on peut voir ou entendre tout au long de la journée.»

Comment faites-vous pour gérer votre temps ?

Ce n’est pas facile (les trois émissions d’Adrien sont produites en trois jours, du lundi au mercredi, NDLR) ! Je travaille beaucoup le week-end. Ça me permet de rattraper du retard. Les différentes productions auxquelles je collabore font tout pour que les choses s’organisent plus facilement, car il faut dépendre de l’agenda de Gérald qui a d’autres choses aussi. Tout le monde a mis un peu d’eau dans son vin pour que Gérald et moi, nous puissions faire autre chose à côté d’«Un gars, un chef».

Des regrets d’avoir quitté «The Voice» ?

C’était un choix d’évolution. Si je prenais plus le temps pour m’investir dans «La Tribune», il fallait que je libère du temps d’un autre côté. Je suis resté trois ans sur «The Voice Belgique» et ça s’est super bien passé. Mais je n’avais plus le temps et je n’avais pas envie d’avoir le sentiment de faire la course tout le temps, et donc ne plus être efficace. Aucun regret, et je suis certain que l’arrivée de Walid a apporté une certaine évolution à l’émission. J’aime bien bouger dans ma carrière et toucher à la nouveauté. 

Entretien : Pierre Bertinchamps

C’est beaucoup d’impro ?

J’improvise parce que ce sont des petits lancements, mais c’est assez cadenassé. C’est du ping-pong. Nous avons des réunions de rédaction où on décide des sujets que l’on va aborder. Par contre, dans l’écriture des séquences, je n’interviens pas. Je n’ai pas été consulté sur le choix de chroniqueurs, ça, c’était Jérôme. Je suis arrivé dans le projet quand tout était déjà établi à ce niveau-là. Il y a vraiment une harmonie pendant toute l’émission, et c’est une belle réussite. Ce n’est pas évident de tenir une émission d’humour de 90 minutes, avec le même rythme et la même promesse. Passer de moments sérieux à des choses qui font éclater de rire. Ce n’est pas évident, et on a réussi.

À chaque projet, vous êtes en duo. Vous n’avez pas envie d’avoir votre propre programme ?

Non… De nouveau, c’est un projet sur lequel je me greffe. Mais je me sens bien en télé quand je suis avec des gens autour de moi. Avec Gérald Watelet, chacun est dans son rôle aussi. J’aime bien ce type d’interactivité. Présenter seul ? Je n’ai jamais essayé, et honnêtement, ce n’est pas un objectif…

Vous avez besoin qu’on vous rassure ?

Non ! Ce sont des choix de projets. On ne m’a jamais posé la question en interne non plus. Ça ne m’intéresse pas d’être tout seul dans un studio et lancer des séquences. 

Et si on vous offrait le programme de vos rêves ?

Tout ce que je fais en ce moment me plaît. Je fais des émissions sur le sport, la cuisine, l’humour… Et pourtant Dieu sait que je n’ai jamais touché une casserole de ma vie ! J’ai aussi un chouette rôle dans «Viva For Life». C’est dément, je touche à tout. Peu d’animateurs de télé ont la chance de pouvoir faire autant de choses et se diversifier autant dans leur métier. Je ne suis pas à la recherche d’un projet solo.

Vous n’avez pas l’impression d’avoir une image trop nette aux yeux du public ?

Mon fil rouge reste le même. Être dans la déconne, être naturel et faire des fautes de français…

Vous êtes le nouveau gendre idéal de la RTBF…

C’est comme ça qu’on appelait Thomas Van Hamme quand il est parti… Oui, peut-être… mais je ne cherche pas à ressembler à quelqu’un non plus. Je n’ai pas de référence pour réussir à faire «Le Grand cactus», c’est un projet qu’on a eu envie de mettre nous-même en place et on n’a pas été voir ailleurs ce qui se fait. Je ne me greffe pas sur un autre animateur. J’adore Cyril Hanouna, mais je ne vais pas commencer à faire comme lui. J’ai mon identité et ma personnalité. Je fonctionne au feeling et au naturel. 

Comment faites-vous pour gérer votre temps ?

Ce n’est pas facile (les trois émissions d’Adrien sont produites en trois jours, du lundi au mercredi, NDLR) ! Je travaille beaucoup le week-end. Ça me permet de rattraper du retard. Les différentes productions auxquelles je collabore font tout pour que les choses s’organisent plus facilement, car il faut dépendre de l’agenda de Gérald qui a d’autres choses aussi. Tout le monde a mis un peu d’eau dans son vin pour que Gérald et moi, nous puissions faire autre chose à côté d’«Un gars, un chef».

Des regrets d’avoir quitté «The Voice» ?

C’était un choix d’évolution. Si je prenais plus le temps pour m’investir dans «La Tribune», il fallait que je libère du temps d’un autre côté. Je suis resté trois ans sur «The Voice Belgique» et ça s’est super bien passé. Mais je n’avais plus le temps et je n’avais pas envie d’avoir le sentiment de faire la course tout le temps, et donc ne plus être efficace. Aucun regret, et je suis certain que l’arrivée de Walid a apporté une certaine évolution à l’émission. J’aime bien bouger dans ma carrière et toucher à la nouveauté. 

Entretien : Pierre Bertinchamps

Comment êtes-vous arrivé sur le projet ?

D’après les bruits que j’ai entendus, la production cherchait d’abord une animatrice. Je connaissais déjà Jérôme de Warzée par VivaCité, à l’époque où je faisais des chroniques le matin, dans la bande de Thomas Van Hamme. Le feeling passait déjà très bien entre nous. Et nous avons beaucoup bossé ensemble lors de la Coupe du Monde, en 2014, sur le plateau de Benjamin Deceuninck. Le bon feeling d’il y a quelques années s’est confirmé, j’étais bon client de ses sketches. On a commencé à parler du projet de talk-show à peu près à la même période. Jérôme m’a demandé si ça me bottait de le faire. J’ai tout de suite accepté. Animer un talk est une chouette opportunité. C’est quelque chose que je n’avais pas encore fait à la RTBF. J’ai sauté à pieds joints dans le projet !

Le pari était osé ?

Je me suis senti tout de suite bien dans l’équipe. On a envie de faire quelque chose de glamour, et on y arrive vraiment. Il n’est pas de question de leader ou pas dans la présentation. Il y a un présentateur qui gère le timing et reprend les chroniqueurs par exemple, c’est mon rôle. Et à côté, Jérôme de Warzée est le garant de l’humour, et dès qu’il parle, il incarne son rôle d’humoriste. C’est très équilibré, avec deux rôles bien distincts. Je peux rire mais je ne vais pas commencer à faire de l’humour ou écrire un sketch.

C’est beaucoup d’impro ?

J’improvise parce que ce sont des petits lancements, mais c’est assez cadenassé. C’est du ping-pong. Nous avons des réunions de rédaction où on décide des sujets que l’on va aborder. Par contre, dans l’écriture des séquences, je n’interviens pas. Je n’ai pas été consulté sur le choix de chroniqueurs, ça, c’était Jérôme. Je suis arrivé dans le projet quand tout était déjà établi à ce niveau-là. Il y a vraiment une harmonie pendant toute l’émission, et c’est une belle réussite. Ce n’est pas évident de tenir une émission d’humour de 90 minutes, avec le même rythme et la même promesse. Passer de moments sérieux à des choses qui font éclater de rire. Ce n’est pas évident, et on a réussi.

À chaque projet, vous êtes en duo. Vous n’avez pas envie d’avoir votre propre programme ?

Non… De nouveau, c’est un projet sur lequel je me greffe. Mais je me sens bien en télé quand je suis avec des gens autour de moi. Avec Gérald Watelet, chacun est dans son rôle aussi. J’aime bien ce type d’interactivité. Présenter seul ? Je n’ai jamais essayé, et honnêtement, ce n’est pas un objectif…

Vous avez besoin qu’on vous rassure ?

Non ! Ce sont des choix de projets. On ne m’a jamais posé la question en interne non plus. Ça ne m’intéresse pas d’être tout seul dans un studio et lancer des séquences. 

Et si on vous offrait le programme de vos rêves ?

Tout ce que je fais en ce moment me plaît. Je fais des émissions sur le sport, la cuisine, l’humour… Et pourtant Dieu sait que je n’ai jamais touché une casserole de ma vie ! J’ai aussi un chouette rôle dans «Viva For Life». C’est dément, je touche à tout. Peu d’animateurs de télé ont la chance de pouvoir faire autant de choses et se diversifier autant dans leur métier. Je ne suis pas à la recherche d’un projet solo.

Vous n’avez pas l’impression d’avoir une image trop nette aux yeux du public ?

Mon fil rouge reste le même. Être dans la déconne, être naturel et faire des fautes de français…

Vous êtes le nouveau gendre idéal de la RTBF…

C’est comme ça qu’on appelait Thomas Van Hamme quand il est parti… Oui, peut-être… mais je ne cherche pas à ressembler à quelqu’un non plus. Je n’ai pas de référence pour réussir à faire «Le Grand cactus», c’est un projet qu’on a eu envie de mettre nous-même en place et on n’a pas été voir ailleurs ce qui se fait. Je ne me greffe pas sur un autre animateur. J’adore Cyril Hanouna, mais je ne vais pas commencer à faire comme lui. J’ai mon identité et ma personnalité. Je fonctionne au feeling et au naturel. 

Comment faites-vous pour gérer votre temps ?

Ce n’est pas facile (les trois émissions d’Adrien sont produites en trois jours, du lundi au mercredi, NDLR) ! Je travaille beaucoup le week-end. Ça me permet de rattraper du retard. Les différentes productions auxquelles je collabore font tout pour que les choses s’organisent plus facilement, car il faut dépendre de l’agenda de Gérald qui a d’autres choses aussi. Tout le monde a mis un peu d’eau dans son vin pour que Gérald et moi, nous puissions faire autre chose à côté d’«Un gars, un chef».

Des regrets d’avoir quitté «The Voice» ?

C’était un choix d’évolution. Si je prenais plus le temps pour m’investir dans «La Tribune», il fallait que je libère du temps d’un autre côté. Je suis resté trois ans sur «The Voice Belgique» et ça s’est super bien passé. Mais je n’avais plus le temps et je n’avais pas envie d’avoir le sentiment de faire la course tout le temps, et donc ne plus être efficace. Aucun regret, et je suis certain que l’arrivée de Walid a apporté une certaine évolution à l’émission. J’aime bien bouger dans ma carrière et toucher à la nouveauté. 

Entretien : Pierre Bertinchamps

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