Adrien Devyver raconte comment il a arrêté la clope

Adrien Devyver raconte comment il a arrêté la clope
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Cela fait maintenant neuf mois que l’animateur de «Vis ta mine» et «Le Grand cactus» sur La Deux a écrasé sa dernière cigarette !

Depuis quelques semaines, Adrien Devyver s’est lancé dans l’écriture d’un blog sur internet, dans lequel il évoque ses coups de coeur et états d’âme personnels.

En cette fin février, il fête ses 3/4 d’année sans tabac en postant un article dans lequel il partage son expérience. Si certains tentent le coup avec des patch ou des chewing-gum, l’animateur de 36 ans s’en est sorti… en vapotant !

«J’ai été acheter une cigarette électronique, à la nicotine», écrit-il. «J’étais à moitié convaincu, j’avais lu tout et son contraire à son propos, mais j’ai eu envie de tenter le coup. J’ai continué à fumer des cigarettes « normales » mais en moins grande quantité. La vapote venait à mon secours en cas de manque. Et puis, le 28 mai, dernier jour des Interclubs de tennis (on s’est fait lamentablement sortir au premier round), en rentrant chez moi avec un paquet de cigarettes dans les poumons, fumé en une journée, j’ai décidé que tout ce cinéma était terminé. Pour toujours.»

Et contrairement à ce qu’il imaginait, le challenge n’était pas insurmontable, à condition de s’accrocher ! «Ça été très très compliqué les quinze premiers jours», se souvient-il. «Mais je n’ai jamais arrêté de lutter. Ce n’était que dans la tête. Physiquement, je n’ai jamais, mais vraiment jamais, ressenti un manque (ou alors, je n’ai pas été capable de l’identifier). J’avais la vapote pour m’aider. Elle a pris cher, mais elle a tenu le coup elle aussi ! Et puis, petit à petit, j’ai laissé tomber cette béquille. Très précisément après 45 jours (c’est dingue comme l’arrêt de la cigarette est un événement qui reste gravé dans la mémoire « calendrier », on se souvient de toutes les dates). Depuis, je n’ai plus jamais touché une clope « normale » ou électronique. Les envies se sont faites de moins en moins fréquentes. Elles sont toujours là, mais leurs temps d’action est de plus en plus court.»

Seule conséquence négative de cet arrêt : quelques kilos en plus. «J’ai pris un peu de poids (juin= barbecue, Euro = bières, vacances= apéros..)», admet-il. «Depuis quelques semaines, je retrouve une ligne un peu moins catastrophique.»

Comme il le mentionne, la liste des avantages s’allonge de jour en jour. «Physiquement, pendant les premiers mois, je n’ai pas vraiment senti la différence. Depuis décembre par contre, je ressens beaucoup plus d’aisance dans la gestion de longs efforts», relate-t-il. «J’ai l’impression que je ne dois plus aller chercher le second souffle. J’ai repris le mini-foot la semaine dernière (on a joué 2X45 minutes sans changement), je me suis senti tellement bien, frais tout au long de la partie. C’est assez impressionnant. On s’entend bien, je parle ici de sensations, pas de constat scientifique. (…) J’ai retrouvé un transit intestinal plus équilibré, moins irrégulier.»

Il termine son billet par un touche d’autodérision pour évoquer son nouvel état d’esprit : «Psychologiquement, je suis assez relax. Je suis très fier de moi. Limite un peu trop (c’est là qu’on se rend compte à quel point on est esclave de cette merde). J’en parle beaucoup autour de moi, ça doit certainement saouler mon entourage, mais les compliments de leur part me font du bien. Et puis ça m’oblige à ne jamais recommencer (j’ai tellement fait le malin avec ça).»

Tous nos encouragements à Adrien pour cette belle réussite !

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