Alec (gagnant de «The Voice Belgique») : «Je voulais y participer depuis mes 13 ans»

Alec, gagnant de «The Voice Belgique», édition 2022 © RTBF / Arno Partissimo
Pierre Bertinchamps Journaliste

Rencontre avec le gagnant de la 10e saison de «The Voice Belgique».

Alec n’est pas un inconnu des téléspectateurs. En 2019, il participe à l’Eurovision des chœurs, dans la chorale namuroise Almakalia. Cette année, c’est seul qu’il prend part à «The Voice», sur la RTBF, et au bout des différentes épreuves (Blinds, K.O. et Lives), il remporte le télé-crochet. À sa plus grande surprise…

Votre petite expérience télé, en 2019, vous a un peu aidée ?

Ce sont deux expériences complètement différentes. Ce ne sont pas du tout les mêmes milieux. De l’a capella dans une chorale, où on était 30 sur scène, à «The Voice», où j’étais le seul à chanter… On ne peut pas comparer.

À ce moment-là, «The Voice» vous tentait déjà ?

Je veux participer à «The Voice» depuis que j’ai 13 ans. J’ai seulement osé franchir le pas cette année.

Qu’est-ce qui vous plaisait à cet âge-là ?

C’était surtout le concept des Blinds que je trouvais génial. J’ai pris goût au programme, et j’ai continué à regarder le reste de la saison. À 16 ans, je voulais déjà le faire, et puis je me suis ravisé, parce que j’étais trop jeune.

Quelle a été votre plus grosse difficulté ?

C’est émotionnellement, quand on voit nos amis partir durant l’aventure. Nous on repart en backstage, et on ne les voit plus avant la fin de l’émission. Au niveau artistique, rien ne m’a vraiment fait paniquer. J’ai bien vécu l’aventure, et j’en ai profité à fond. Il y a bien sûr du stress parce qu’on est dans le rush, mais on est bien entouré par l’équipe. Il n’y a pas de raisons d’avoir peur… C’était que du kif !

Il n’y a jamais eu de mise en danger ?

Si, et ça a finalement porté ses fruits. Par exemple, sur «Enemy» des Imagine Dragons, dans mon premier live, j’ai chanté et fait une choré avec des danseurs. C’était une grande première. J’étais un peu en panique, je l’avoue. Un gros défi qui s’est super bien passé. J’étais très content et j’ai apprécié le moment. J’ai oublié ce qui se passait autour de moi…

Être étudiant à l’IMEP, vous a aidé ?

Prendre des cours de chant aide à devenir chanteur. Est-ce que ça m’a aidé dans «The Voice» ? Je ne sais pas. Chacun arrive avec son background. Le mien, c’est le chant mais aussi le théâtre qui apprend à occuper une scène. C’est un problème chez moi… Je suis mal à l’aise sur scène. «The Voice» a réussi à débloquer ça.

Avez-vous déjà des idées pour la suite ?

C’est tôt. Je vais d’abord m’entourer de personnes qui ont de l’expérience dans le métier, et qui sont fiables pour atteindre un objectif. Là, je vais me chercher un petit peu…

Puisque l’an prochain, «The Voice» sera en mode Kids, vous êtes potentiellement un candidat pour l’Eurovision 2024…

C’est intéressant. Si on me le propose, je prendrai le temps d’y réfléchir. Là, c’est trop tôt pour répondre. Mais l’Eurovision est un chouette tremplin pour l’image et la musique.

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