[Alerte attentats] La Belgique joue au chat et l’Europe sourit !

[Alerte attentats] La Belgique joue au chat et l’Europe sourit !
Pierre Bertinchamps Journaliste

À la demande des autorités, les médias étaient invités à ne pas donner d’informations sur les opérations policières en cours dimanche soir. Les internautes ont alors lancé des «lolcats».

Ce dimanche soir, plusieurs perquisitions ont eu lieu à Bruxelles (et à Liège et Charleroi) dans le cadre du volet belge de l’enquête sur les attentats de Paris. Pour ne pas déranger le travail des policiers, les autorités avaient demandé aux médias de stopper leurs comptes-rendus des événements sur leurs plateformes digitales.

Jouer à chat tweeté

Si les médias ont respecté l’injonction dans les minutes qui ont suivi, certains internautes ont joué les «cowboys» et ont poursuivi la diffusion d’informations sur les lieux des interventions. La twittosphère a pris les choses en main, pour brouiller les pistes, en tweetant des milliers de photos et des GIF animés de chat et de chatons mis en scène à toutes les sauces. Ce que l’on appelle plus communément sur la Toile, des «lolcats».

Certains n’ont pas hésité à prendre leur propre animal en photo pour les poster sur les réseaux sociaux. Un moment de gloire aussi pour le matou.

Un phénomène qui a rendu Twitter assez drôle voire succulent, entre 21 et 23 heures. Le hashtag #BrusselsLockdown a d’ailleurs été 2e en TT (Tweets Trends) mondial !

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Chat-leureusement accueilli

Une situation qui a amusé la presse étrangère. Celle-ci n’a pas manqué de relayer les meilleurs tweets sur ses sites comme FranceTVinfo, Le Figaro, Le Huffington Post, 20 Minutes.fr ou même le Guardian britannique.

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Le Soir a poussé le vice jusqu’à illustrer un article sur l’état des lieux des interventions policière avec une photo de chat à l’affût. De quoi donner le sourire dans cette période assez tendue.

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Ca chat-ouillait les journalistes

En télé aussi, les chats se sont invités sur les plateaux, notamment sur la RTBF. Le rapprochement entre le félin et la journaliste Justine Katz, qui apporte son éclairage dans les JT de la chaîne publique depuis le 14 novembre non-stop, a été vite fait par les Twittos.

De son côté, Thomas Gadisseux a (sans doute) relevé un pari interne à la rédaction en plaçant le mot «chat» dans ses interventions, depuis le 16 rue de la Loi, dans l’édition spéciale qui a suivi les perquisitions. On a épinglé : «Il n’y a pas un chat en ville» et «Chat échaudé craint l’eau froide».

Lors de la conférence de presse du parquet fédéral, les autorités ont remercié les médias et les internautes d’avoir maintenu «à leur façon» un certain silence sur les opérations en cours.

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Et ce lundi matin, c’est la Police fédérale elle-même qui s’est laissée aller à un brin d’humour pour remercier les réseaux sociaux :

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La Belgique est bien le pays du surréalisme !

Pierre Bertinchamps

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