Alex Callier (Hooverphonic) : «On vise un top 5 en finale !»

Alex Callier et Geike Arnaert © RTBF/François Zeegers
Pierre Bertinchamps Journaliste

La pression retombe pour Hooverphonic qui sera en finale de l’Eurovision, samedi à 21h sur La Une.

La nuit fut courte pour Alex Callier et le reste de la formation Hooverphonic, après l’euphorie du passage en finale. À ce stade, on ne connaît pas encore les résultat précis (ils seront communiqués samedi en fin de soirée) mais toute la Belgique est déjà aux anges.

«Je suis très content», déclare Alex Callier, leader de la formation. «C’était beaucoup de stress, hier soir. Je suis toujours resté calme jusqu’à la fin du tirage, mais je savais que l’Ukraine devait avoir une place aussi ».

Et tout reste encore à faire, puisque l’aventure continue et que le groupe se produira samedi lors de la finale, dans «la cour des grands», en première partie du show. Et il y aura du lourd…

Comment ça s’est passé dans la Green Room au moment de la divulgation ?

Il y a 4 caméras qui sont là. Et si vous ne les voyez jamais, vous savez que vous n’allez pas être sélectionné. Au tirage du 5e pays, les caméras sont enfin arrivées sur nous. Je me suis dit «bah, c’est bon alors». Mais Geike était moins confiante. «C’est peut-être pour filmer notre déception, on doit rester calme !» Et puis, c’est un grand classique à l’Eurovision, la Belgique sort souvent dans les derniers. Pour l’émission, c’est plus intéressant de garder la tension sur la Belgique et l’Ukraine pour la fin. Je le prends pour un honneur. Quand ils ont dit que la Belgique était qualifiée, j’ai sauté de joie et je me suis fait mal au bras…  

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La pression est-elle descendue pour la finale ?

Honnêtement, le stress, je ne l’ai ressenti que dans la Green Room. Les répétitions se sont si bien passées que j’étais confiant. Je connais bien Geike Arnaert, elle est géniale dans ce qu’elle fait. Là, on se prépare pour la grande finale. Le but est d’arriver dans le top 5. Pour la partie flamande, ce serait bien une fois (rires). Habituellement, c’est la Wallonie… Il y a eu Loïc Nottet et Blanche qui ont terminé 4e, Urban Trad, 2e, et Sandra Kim a gagné. On a quelque chose à prouver, mais ce n’est pas si important que ça. Nous sommes déjà très fiers de proposer un titre belge, coécrit par Charlotte Foret (Charles). C’est la Belgique réunie dans un titre très fort.

Ça vous fait plaisir de savoir que tout le pays soit derrière vous ?

Ça fait du bien. La Wallonie était même plus enthousiaste que la Flandre. C’est un peu comme quand on fait des concerts en Belgique, les Wallons sont très chaleureux. On a eu aussi de bons commentaires de la part de la RTBF. «Hooverphonic, l’un des plus grands groupes belges», ça nous a fait du bien. Je n’ai pas entendu ça du côté flamand…

Quel est le pays qui vous fait le plus «peur» en finale ?

L’Ukraine, et je crois vraiment qu’elle pourrait gagner. La semaine dernière, je disais toujours que la France pouvait finir premier, mais depuis hier, c’est l’Ukraine. Oui, c’est kitsch, mais c’est quand même très spécial avec une belle voix.

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Vous avez un pronostic ?

Dans le désordre, je verrais dans le haut du classement l’Ukraine, la France, la Lituanie, j’espère la Belgique et je vois aussi pas mal de chances pour l’Italie. On remarque ces dernières années que les actes qui mélangent le côté alternatif et le commercial fonctionnent bien à l’Eurovision.

Hooverphonic sera différent après l’Eurovision ?

Non, ça ne va rien changer dans notre style. On va rester ce qu’on est : un bon groupe belge qui fait des tubes, mais avec parfois des choses un peu bizarres… (rires). Un groupe belge un peu surréaliste de temps en temps. L’Eurovision ne fera pas changer notre ADN. C’était aussi la condition de notre participation. Nous avions dit à la VRT que nous voulions contrôler tout. La vidéo, les photos, on décide de la chanson, la réalisation, etc… C’était important de garder cette mainmise.

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