«Assassin’s Creed» : le succès des assassins

Le film n’est que la pointe émergée d’un empire qui rapporte des dizaines de millions © RTL-TVI

À l’occasion de la diffusion du film inédit «Assassin’s Creed», ce jeudi à 20h25 sur RTL-TVI, focus sur ce phénomène du jeu vidéo.

Édité dès 2007 par Ubisoft, «Assassin’s Creed» connaît un succès immédiat. Onze jeux de la série principale ont fait le bonheur de nombreux fans. Un douzième, «Assassin’s Creed Valhalla», est prévu pour le 17 novembre. Derrière la capuche du plus populaire assassin vidéoludique se cache un open world aux millions de dollars.

Licence à 7 zéros

Dans l’industrie du jeu vidéo, les chiffres restent un tabou. Le budget de certains développements explose les compteurs. La licence «Assassin’s Creed» en est une exception. L’entreprise française Ubisoft n’a jamais caché le succès de ses projets. Elle compte parmi ses rangs, de nombreux jeux populaires et l’une des licences les plus chères au monde.

En 2014, Antoine Vimal, producteur associé à «Assassin’s Creed Unity», annonçait que le jeu était le plus ambitieux projet d’Ubisoft : «Le budget avoisine les 70 millions d’euros, et à un peu près autant pour le budget marketing. Dix studios ont travaillé à son développement, soit plus de mille personnes réparties à travers le monde au pic de la production.» À sa sortie, il était huitième parmi les jeux vidéo les plus chers à produire. En juin 2019, l’entreprise française a dévoilé un communiqué sur ses ventes. Première, la licence «Assassin’s Creed» s’est vendue à plus de 140 millions d’exemplaires. Et compte 95 millions de joueurs uniques.

Une industrie

Ubisoft n’en est pas resté là. L’entreprise française a étendu la licence à divers médias et a accru sa popularité. Le nom «Assassin’s Creed» est devenue une véritable marque. De nombreux romans graphiques, mangas et BD ont vu le jour. Plusieurs courts métrages ont été développés. En 2016, Michael Fassbender interprète l’homme à la capuche dans un blockbuster à 125 millions de dollars. Le film reçoit de mauvaises critiques, mais le public est au rendez-vous. Pour Alain Corre, patron européen d’Ubisoft, gagner de l’argent n’était pas l’objectif de la boîte, mais plutôt «faire connaître la licence à plus de monde encore».

Netflix s’en mêle…

Après l’adaptation de la licence «The Witcher», la plateforme de streaming Netflix travaille sur une série animée d’«Assassin’s Creed». Le producteur Adi Shankar avait annoncé en 2017 être aux commandes du projet. «J’ai joué au premier titre Assassin’s Creed l’année où j’ai déménagé à Los Angeles», déclare-t-il sur ses réseaux sociaux. «À ce moment-là, je n’aurais jamais pu imaginer qu’un jour, Ubisoft me demanderait de créer une histoire originale pour faire une série animée. Si quelqu’un vous dit de ne pas suivre votre passion dans la vie, il a tort !» Adi Shankar avait déjà impressionné le public avec son adaptation des jeux vidéo japonais «Castlevania», aussi disponible sur Netflix. Pour l’instant, aucune date de sortie n’est prévue.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 10/9/2020

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