Bilan des jeux d’été sur TF1 : Dechavanne passe, Lagaf’ trébuche

Bilan des jeux d'été sur TF1 : Dechavanne passe, Lagaf' trébuche
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

On le sait, depuis quelques mois, TF1 court après les audiences. La première chaîne française a donc profité de l’été pour tester deux nouveaux jeux en access prime time et tenter de renverser la vapeur.

Bilan : «Wish List : la liste de vos envies», animé par Christophe Dechavanne, reviendra bientôt en quotidienne. Par contre, Vincent Lagaf’ et son «Boom : gagner ne tient qu’à un fil !» risquent de rester à quai.

La barre des 20 % franchie

C’est sur Europe 1 ce mercredi 26 août que Christophe Dechavanne s’est exprimé à propos de «Wish List…». TF1 lui aurait commandé une vingtaine de numéros supplémentaires. 

Au cours du jeu, des duos doivent répondre le plus rapidement possible à des questions de culture générale. Avec en moyenne une audience de 2,9 millions de téléspectateurs, soit 20,7 % de parts de marché, «Wish List…» a honorablement rempli son contrat. 

Et fin octobre, Dechavanne lancera aussi son nouveau talk-show, dont l’intitulé n’a pas encore été dévoilé. Au programme, «lever des lièvres» en compagnie de chroniqueurs dont la liste elle non plus n’a pas encore été révélée.

Lagaf’ dans l’impasse

Rentrée beaucoup plus morose pour Lagaf’… Avec 19% de parts de marché et un concept peu fédérateur, la chaîne devrait logiquement décider de ne pas reconduire «Boom : gagner ne tient qu’à un fil !». L’animateur n’aurait donc plus aucun projet télé pour l’instant.

Cette semaine, TF1 devrait annoncer les autres grandes lignes directrices de sa rentrée. Après plusieurs échecs («MasterChef») et un jeu d’aventures avorté («Dropped»), les audiences de la chaîne ont continué de baisser, affichant même en juillet les plus mauvais résultats de toute son histoire ! 

Bien qu’encore leader, La Une française se doit d’être proactive pour inverser la tendance, sachant qu’elle pourra compter cette année sur la Coupe du Monde de rugby et sur quelques fictions de prestige.

Isabelle Moray

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