«Casablanca» : liberté chérie

Près de quatre-vingts ans plus tard, le film et le duo restent mythiques © Isopix

Le film culte est à (re)voir ce mercredi à 20h40 sur La Trois.

Sorti il y a 79 ans, «Casablanca», de Michael Curtiz, fait partie des chefs-d’œuvre du cinéma. Selon l’American Institute, il figure même au top 3 des meilleurs films, avec «Citizen Kane», d’Orson Welles, et «Le Parrain», de Francis Ford Coppola ! Il a été couronné des Oscars du Meilleur réalisateur, Meilleur film et Meilleur scénario.

L’intrigue se déroule juste avant l’entrée en guerre des Américains. Tourné en cinquante-neuf jours pendant la Seconde Guerre mondiale, ce film met en scène un impeccable Humphrey Bogart en propriétaire américain de cabaret, Rick Blaine, en Afrique du Nord. Ex-trafiquant d’armes et combattant antifranquiste, il accueille aussi bien des expatriés européens cherchant à gagner les États-Unis que des représentants du gouvernement de Vichy et des nazis.

Sur fond de guerre et de résistance, «Casablanca» se révèle aussi extrêmement mélodramatique. Entre dans le cabaret Ilsa Lund, mariée à un résistant tchèque et ancien amour de Rick. Ingrid Bergman y apparaît superbe en femme tiraillée entre devoir et passion. En réalité, en dehors de leurs scènes de tournage, Humphrey Bogart a à peine adressé la parole à l’actrice, subissant les foudres quotidiennes de son épouse jalouse, Lauren Bacall, et préférant boire. C’est déjà beaucoup moins glamour.

Cet article est paru dans le Télépro du 9/9/2021

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