Catherine Laborde face à la maladie de Parkinson : «Je suis joyeuse et combative»

Catherine Laborde face à la maladie de Parkinson : «Je suis joyeuse et combative»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce dimanche, l’ex-présentatrice météo s’est livrée au magazine «Sept à huit» (TF1). Dans une interview bouleversante, elle parle de son combat face à la maladie de Parkinson et évoque son livre «Trembler». 

 

«Quand je faisais la météo, je n’étais pas malade»

C’est dans «Sept à huit» que Catherine Laborde a choisi de réapparaître à l’antenne de TF1, deux ans pratiquement après l’annonce de son départ en retraite. Émue, elle révèle être atteinte de la maladie de Parkinson depuis quatre ans et avoir présenté les deux dernières années de son bulletin météo sans aviser ses collègues et sa direction du nuage gris qui la suivait.

«Du moment qu’il y avait la météo, il y avait la possibilité de tenir bien à distance Prokatov (un des noms qu’elle utilise pour ne pas prononcer Parkinson), parce que quand je faisais la météo, je n’étais pas malade».

«C’est une défaite»

Face aux équipes d’Harry Roselmack, la retraitée âgée de 67 ans parle de ses désillusions : «Je ne pouvais pas imaginer un jour ne plus monter sur un vélo (…), c’est une défaite…», et de ses difficultés, notamment à l’écriture : «Je ne peux plus écrire à la main. Et l’ordinateur, au bout d’un moment, ça recommence à trembler… C’est un peu compliqué.»

Ces obstacles n’auront pas eu raison de sa détermination pour clore un projet d’écriture entamé peu après que le diagnostic de sa maladie soit tombé. «Trembler», c’est le titre de l’ouvrage pour lequel Catherine Laborde a concentré toute son énergie ces dernières années et dans lequel elle condense et raconte sa cohabitation avec un adversaire de plus en plus envahissant.

Peu avant dans l’interview, l’ex-miss météo, ne parvenant pas à se remémorer du titre de son ouvrage, aborde également les pertes de mémoires dont elle est régulièrement sujette et confie souffrir d’un début de démence neurodégénérative qui accompagne sa maladie de Parkinson.

«Mes proches ont une position qui est plus difficile que la mienne»

Catherine Laborde termine son témoignage avec une énorme dose de lucidité et de bienveillance à l’égard de ses proches pour décrire les dégâts que cause cette maladie. Et compare ce qu’elle traverse à un cyclone : «Je suis au cœur du cyclone. Mes aidants, tout proche, ils sont dans les vents les plus brutaux».

Fabio Greco

Découvrez son interview en intégralité :

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