Cécile Djunga : «Le Fort ? Un rêve de gosse !»

«Le Fort est plus petit qu’on ne l’imagine», s’étonne l’animatrice © France 2/ALP/Laurent Vu
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce samedi à 21h10 sur France 2, l’animatrice de la RTBF (33 ans) va tenter d’amasser un maximum de clefs de «Fort Boyard» pour détrousser le Père Fouras.

Olivier Minne ne sera pas le seul représentant de notre Plat pays dans «Fort Boyard» (samedi, France 2), Cécile Djunga fait partie de l’équipe qui joue pour l’Unicef, avec des sociétaires du jeu : Bruno Guillon et Élodie Gossuin (11 participations chacun, le record). «C’était un rêve de gosse !», explique l’humoriste-animatrice. «J’avais envie de le faire depuis que je suis arrivée à France Télévisions. J’aime l’aventure, aller au-delà des limites et les surprises.» Cécile ne va pas être déçue du voyage…

Qu’est-ce qui est le plus impressionnant : le Fort, monument historique, ou le jeu ?

Les deux ! Quand on arrive en bateau et qu’on aperçoit le fort, on est impressionné de le voir en vrai, comme dans le générique. À l’intérieur, j’avais les yeux d’une enfant qui regarde tout. Mais ça semble plus petit qu’à la télé.

Les épreuves étaient-elles plus faciles que vous ne l’imaginiez ?

Parfois, comme c’est de la télé, on pense qu’on triche un peu ou qu’il y a des facilités. Pas du tout ! Les épreuves sont assez complexes et quand on crie, c’est qu’on a vraiment peur.

Avez-vous surmonté la vôtre ?

Je n’aime pas beaucoup les bébêtes, et, dès mon arrivée, je me suis retrouvée face à un serpent. Élodie Gossuin et Amandine Petit (Miss France 2021) prenaient des photos avec un énorme boa. Dès que je l’ai vu, j’ai fait une crise de panique. Toute l’émission est un stress permanent, car on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Le plus dur, c’est de ne rien savoir.

C’est plus physique que les tournages de «C’est toujours pas sorcier»…

Là aussi, j’ai vécu des grands moments de peurs. J’ai fait des émissions sur les araignées, les serpents ou les scorpions, mais je savais à quoi m’attendre, et je pouvais gérer. À «Fort Boyard», on ignore où on va. L’objectif de la production est que l’on ait peur et qu’on repousse nos limites au maximum.

Qu’aviez-vous déclaré comme crainte en préparant l’émission ?

J’ai essayé d’être stratégique, et je n’ai rien indiqué. Si je précise que j’ai peur d’un truc, d’office, ils vont me le donner. J’ai juste écrit : «Surprenez-moi» !

«Koh-Lanta», «Pékin Express», ça vous tente aussi ?

Quand j’avais 18 ans, je voulais m’inscrire à «Koh-Lanta», avant même de savoir que j’allais faire de la télé ! Après, je n’étais pas apte à participer… Je suis joueuse et j’aime les défis, je pense que j’aurais beaucoup de mal à refuser une aventure pareille. Depuis, je suis devenue plus citadine, j’ai besoin de mon petit confort. Je suis loin d’être comme Claude de «Koh-Lanta» ! Je préfèrerais jouer dans «Le Flambeau, les aventuriers de Chupacabra», la parodie de Jonathan Cohen, sur BeTV.

Cet article est paru dans le Télépro du 7/7/2022

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