Chaleur urbaine : comment rafaîchir nos villes ?

Multiplier les espaces verts fait baisser significativement la température d’une ville © Getty Images

C’est la question que pose, en sous-titre, le magazine « Xenius », sur Arte, ce lundi après-midi (17.10). Tentative de réponse…

Le magazine « Xenius » expérimente au Maroc des techniques de construction permettant de protéger les bâtiments des températures élevées. Comme à Rabat, partout dans le monde, des villes planchent sur des technologies capables de refroidir les immeubles et les rues en maîtrisant l’eau, le vent et le soleil. Des solutions les plus simples aux plus complexes existent.

Stuttgart (Allemagne) et Beijing (Chine) ont imaginé un système de couloirs de ventilation acheminant des courants d’air des collines environnantes jusqu’au cœur de la ville. À Los Angeles, des rues sont peintes en blanc. Ce revêtement antichaleur permet de réduire la température du sol d’environ sept degrés. New York projette d’aménager le plus possible de toits réfléchissants blancs. La végétalisation reste bien sûr d’actualité avec, à Paris, d’ici 2024, la création d’une forêt urbaine entre le Trocadéro et la tour Eiffel.

«Un seul arbre mature au sein d’une plantation évapore 450 litres d’eau par jour, soit l’équivalent de cinq climatiseurs fonctionnant vingt heures par jour», assène Solène Marry, spécialiste en urbanisme au sein de l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

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