Christian Clavier : «J’en ai mangé… du sable !»

En tournant «chez les Malawas», l’acteur a appris à se méfier des «morsures» d’autruches ! © RTL Belgium/ESKWAD/PATHE FILMS/TF1 FILMS PRODUCTION/SPARTACUS PRODUCTION/MAKAYEL

Dans «Rendez-vous chez les Malawas» (ce jeudi à 20h50 sur RTL-TVI), l’acteur de 69 ans campe un présentateur de JT embarqué dans un périple africain.

Julien Gosset-Grainville, journaliste vedette du petit écran, accepte une «Rencontre au bout du bout du monde» en terre africaine. Avec ses complices de voyage (Sylvie Testud, Michaël Youn et Ramzy), l’aventure prend vite une tournure inattendue…

Ce film dynamique et vos partenaires laissent deviner un tournage agité !

Oui, on a mangé beaucoup de sable. Et beaucoup transpiré. Jouer dans une chaleur moyenne de 50°C était presque insupportable, même si le désert est magnifique. Et je me suis amusé à exécuter moi-même les cascades ! Mais ça ne m’a pas donné envie de participer à «Rendez-vous en terre inconnue» ou «Koh-Lanta»… (Rires)

Les animaux sauvages étaient aussi de la partie. Avez-vous pu les approcher ?

C’est un des bonheurs du métier de voyager et découvrir le monde. Chaque matin, au déjeuner avec l’équipe, on admirait ces bêtes en liberté. Mais nous devions rester vigilants : il est tentant d’observer une autruche mais cet animal peut «mordre» !

L’aventure est aussi drôle par le contraste de deux mondes : le nôtre, moderne, et celui d’une tribu plus connectée à la nature qu’au Net…

Ce choc est touchant et intéressant. La société des Malawas possède encore, dans ses échanges, une simplicité que nous n’avons presque plus. Le film illustre comment chacun réagit dans un contexte inédit où il n’y a ni confort ni habitudes rassurantes. L’ego de ces voyageurs en prend un coup !

Le scénario explore aussi la téléréalité et le métier de journaliste télé. Cela vous tente ?

Euh, non ! (Rires) Exercer ces fonctions pour un film me suffit. Je préfère explorer le monde en étant scénariste et inventer des histoires, tel un romancier. Puis, j’adore être acteur. Distraire les gens est un cadeau, même si faire rire est parfois difficile. Ça ne se voit peut-être pas mais la comédie demande une énergie folle. Quand le résultat plaît, on oublie les efforts.

Pourtant, vous faites rire en jouant souvent des héros antipathiques…

Tourner une comédie, c’est revenir dans le monde de l’enfance, n’avoir aucun interdit, être sans filtre et continuer de dire ou faire des choses que le monde adulte interdit. C’est cette transgression qui suscite jubilation et rire, tant chez le comédien que chez le spectateur. Avant de signer pour un rôle, je me demande s’il va amuser et faire oublier le quotidien.

L’expérience du théâtre est-elle un apport pour le 7e art ? Arriver en plateau est, pour moi, comme entrer en scène. Je fais appel au même état de tension et d’énergie. Comme au théâtre, où les rires directs sont encourageants, j’aime entendre l’équipe s’esclaffer derrière la caméra.

Vous aimez préparer vos rôles avec les cinéastes. Est-ce rassurant et porteur ?

J’apprécie qu’une séquence se prolonge un peu et ne pas entendre tout de suite «Coupez !», cela permet de développer l’idée ou d’ajouter des gags. Mon souhait est de laisser mon personnage vivre et être authentique !

Cet article est paru dans le Télépro du 7/10/2021

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