Christophe Beaugrand : «Des bêtises ? J’en fais plein !»

Karine Ferri et Christophe Beaugrand © TF1
Nicole Real Journaliste

Samedi à 21h05, TF1 diffuse un nouveau numéro du «Big bêtisier», un divertissement où bonne humeur, fous rires et surprises se mélangent. et journalisme, le présentateur de TF1 sait aussi manier l’autodérision.

Rencontre avec son animateur qui ne craint pas de rire de lui.

Vous semblez réjoui de présenter ce «Big bêtisier»…

En animant des émissions très différentes, j’ai la chance d’avoir plusieurs cordes à mon arc. Pour «Le Big bêtisier», dont le but est de réunir la famille devant la télé pour rigoler ensemble, retrouver à chaque fois Karine Ferri, une amie dans la vie, est aussi un immense plaisir. En ce moment, les gens ont besoin de se détendre et ce divertissement réalise toujours de belles audiences. Gamin, j’adorais regarder cette émission. Aujourd’hui, la présenter en étant associé à cette joie familiale est très agréable.

Quelles vidéos vous font rire ?

Les chutes et les fous rires me font bien rigoler. Avec l’équipe, préparer l’émission en visionnant les images, est un moment où on s’éclate. Pour continuer à surprendre les gens, il faut trouver des vidéos inédites mais aussi réaliser un montage parfait. Une combinaison pas si facile à réussir…

À partir de vos propres émissions, y a-t-il matière à un bêtisier ?

J’ignore si nous aurions assez pour un numéro complet, mais à l’antenne, j’ai eu pas mal de fous rires et je suis du genre maladroit, ce qui me vaut souvent un petit «best of» surprise. J’aime cela car lorsqu’on rit des autres, il faut savoir rire de soi. L’autodérision est primordiale dans ce métier.

Journaliste, animateur et, parfois même, comédien : quelle activité préférez-vous ?

J’ai la chance de ne pas être placé dans une case. Ces activités sont complémentaires. Dans le pur divertissement, le journalisme me manquerait et si je ne me cantonnais qu’à l’info, je serais frustré de ne pas détendre et rire. Avec cette double casquette, j’ai la chance d’exprimer cette dualité, ce qui n’est pas le cas pour certains confrères. Entre le sérieux et la dérision, pas question que je choisisse !

Comment avez-vous traversé le confinement ?

Jeune papa, j’ai eu la chance de m’occuper de mon fils de 7 mois et demi. J’ai pris le temps de le regarder grandir et, finalement, cet arrêt a été un moment familial important. D’autant que je vivais dans une maison avec jardin, j’avais la chance d’être dans un cadre idéal.

Cette interview est parue dans le magazine Télépro du 9/7/2020

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