[Coulisses] Découvrez comment se prépare le dernier quatuor de «Nouvelle Star» (Plug RTL)

[Coulisses] Découvrez comment se prépare le dernier quatuor de «Nouvelle Star» (Plug RTL)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À quelques heures heures du 1/4 de finale de ce jeudi, nous avons rencontré les quatre derniers candidats, hyper chouchoutés et protégés.

Martial, Matthieu, Pauline et Emji font office de survivants. Les quatre derniers candidats en piste du télécrochet «Nouvelle Star» vivent la semaine à l’hôtel Les Jardins du Marais, près de la Bastille, à Paris.

Dans ce quatre étoiles, ils sont gâtés et protégés. «Cela va me faire drôle quand je vais devoir à nouveau faire mon linge», sourit Emji, la doyenne de 29 ans à la voix d’or. «On est dans une bulle, mais on est libre de nos mouvements. Je suis sortie dîner avec un ami. C’était très bizarre, on m’arrêtait en rue.»

Ils évoluent donc entre leur appartement, une salle de répétition et un salon cosy dédié à la musique où trônent des guitares…

Au bistrot

Quand ils mettent le nez dehors, c’est pour déjeuner au bistrot ou au resto chinois du coin, leurs QG préférés. «On a tous grossi en deux mois», soulignent-ils. Même Matthieu le discret affiche des joues plus rebondies. «Moi, je ne m’en plains pas, ça ne m’a pas fait de mal.» Mais appréhendent-ils la fin de l’aventure ? «Je serai perdue quand ce sera fini», avoue Pauline, «la geisha lyrique» chère à André Manoukian. «Bon, je sais que je dois passer mon bac. Mais on est tout le temps ensemble, du matin au soir. Lorsque l’un d’entre nous part, c’est compliqué, on est triste.»

Martial, lui, boit des coups après le live du jeudi. «Je déstresse. Le vendredi, on doit déjà proposer des arrangements sur des titres pour le prochain live.»

Emji, la flamboyante

Sur chaque prime, Emji séduit le public et les coaches qui la couvent de compliments. «C’est vrai, je n’ai eu qu’un seul rouge jusqu’à présent».

Elle se souvient de ses deux ans passés à chanter dans le métro. «À force, je m’étais abîmé la voix pour me faire entendre. À « Nouvelle Star », on m’a donné plein d’astuces pour la protéger. Avec tous les coaches, on a droit à une formation accélérée qui nous ouvre plein de perspectives. J’ai appris ainsi à me contenir, à atténuer mes gestes face caméra pour ne pas avoir droit à la remarque : « elle en fait trop ! ».»

Pauline se montre de plus en plus à l’aise sur scène. «J’ai une tendance à tout garder pour moi. Cela va un peu mieux.»

En répétition pour «Uptown Girl»

Cette semaine, Martial, Matthieu, Pauline et Emji ont répété d’arrache-pied leurs prestations solos de ce jeudi soir (sur Plug RTL à 21.10) et leur «collégiale», leur chanson à quatre. Leur coach scénique Gladys les tient à l’œil, leur montre à plusieurs reprises les enchaînements de pas et leur indique les positions de caméras invisibles.

Lorsqu’ils chahutent, elle les rappelle à l’ordre. «Ne me refermez pas les chakkras», plaisante-t-elle. «Vous n’allez pas me la faire à l’envers !» Martial, le gai luron et beau gosse de la bande, se marre. «Non, je ne regrette pas d’avoir lâché mon métier d’humoriste pour la musique. J’aime bien susciter des émotions différentes.»

Et le quatuor repart de plus belle sur «Uptown Girl» de Billy Joël. Les filles font semblant de descendre une passerelle, celle qu’il y a sur l’immense plateau de l’Arche Saint-Germain. Les garçons attendent leurs moments.

Jérôme, leur nounou confident

Dans un coin de la salle de répétition, Jérôme, leur nounou, veille au grain. Il a un jour de congé par semaine. «Ils sont tous touchants, avec leurs qualités et leurs défauts. Il n’y a pas vraiment d’interdits. Ils sont tous adultes cette année. Mais on essaye de limiter la casse avec les sorties, les camarades… Je les conseille, et à eux de décider. J’ai toujours un exemple à leur donner. Certains sont plus vivants que d’autres et plus durs à canaliser. Certains sont plus en demande d’affection et d’attention.»

Jérôme découvre les candidats sélectionnés lors des épreuves au théâtre. «Mon boulot s’arrête au lendemain de la finale, quand je lâche à la presse le grand vainqueur. Bien sûr, je me retrouve orphelin d’eux. Certains me donnent ensuite heureusement de leurs nouvelles.»

Un ascenseur émotionnel

Comment devient-on nounou ? «Je suis comédien et metteur en scène de théâtre. Comme j’ai travaillé avec de très jeunes artistes et des stars, on a pensé à moi. À travers mon parcours, je les comprends mieux. Je connais les auditions, les castings, le stress à gérer, les coups de blues… D’une saison à l’autre, les candidats sont très différents. On doit se faire confiance. Quand ils dépriment, c’est souvent dû à la fatigue. Cette aventure est un ascenseur émotionnel. Ils progressent artistiquement et humainement. On forme plus une troupe de chanteurs car on vit tous ensemble. Les plus jeunes grandissent plus vite.»

Caroline Geskens

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