La première série allemande produit par Netflix s’appuie sur un intrigue glauque et anxiogène.
L’Allemagne entretient un rapport atypique avec les centrales nucléaires par rapport à ses voisins européens.
Alors que ses villes frontalières réclament régulièrement la fermeture de Tihange en Belgique, le pays est censé sortir du cercle vicieux du nucléaire en 2022.
C’est donc loin d’être un hasard si la série «Dark» place son intrigue dans une ville imaginaire dominée par la centrale inquiétante et la forêt dense.
Le contexte anxiogène se renforce dans cette première série allemande produite par Netflix lorsqu’un jeune garçon disparaît abruptement.
La communauté est sous le choc. Des drames frappent la région tous les 33 ans, rappellent les anciens.
Dans ce canevas qui rappelle furieusement «Stranger Things», les dix épisodes tissent une intrigue captivante située à mi-chemin entre la science-fiction et le fantastique.
L’ambiance est glauque à souhait.
Georges Lekeu
Découvrez ci-dessous la bande-annonce :
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