Emilie Dupuis : «J’ai pris une énorme claque à Bali !»

Cette émission est un projet entièrement porté par Émilie Dupuis © RTL
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pour le deuxième numéro de «Familles extraordinaires», ce vendredi à 19h45 sur RTL-TVI, l’animatrice part en Indonésie, à la rencontre de Belges qui ont changé de vie et veulent améliorer celle des autres !.

Après le succès du premier numéro, l’an dernier, Emilie Dupuis a repris la route, cette fois pour Bali, en Indonésie, pour rejoindre Leslie, Stéphanie et leur petit Liam. Ils ont créé l’association «The Peach Pack» qui vise à décrire et analyser les différentes manières d’utiliser les arts martiaux à travers le monde pour le développement positif de la personnalité et venir en aide aux personnes en détresse.

«Familles extraordinaires» est votre bébé. Vous êtes contente qu’on vous fasse de nouveau confiance ?

La première a bien fonctionné (en décembre 2018, NDLR) et les retours étaient fantastiques. Je ne m’attendais pas à ça. Quand on lance un nouveau projet, on est stressé et plein d’appréhension. J’ai été touchée par la bienveillance des gens après la diffusion. Il y avait plein de mercis… de nous avoir fait voyager… de nous avoir fait découvrir… de nous montrer qu’il est possible de réaliser ses rêves… L’émission a permis aux gens de se dire que si certains l’ont fait, pourquoi pas moi ?! RTL m’offre la possibilité de refaire un deuxième numéro, j’espère que ce sera aussi bien, et qu’on lancera encore une émission où j’ai déjà quelques contacts. À travers «Familles extraordinaires», je rêve aussi.

Votre rêve, c’est quoi ?

Les rencontres extraordinaires et hors du commun. Les voyages sont très riches, mais le côté humain m’intéresse le plus. Être en immersion avec une famille 7 jours/7 et 24h/24, ce n’est pas évident, mais c’est un peu un cadeau qu’on me fait.

Le succès de la première émission a fait exploser les candidatures. C’était difficile de choisir ?

Ce qui est dur, c’est que j’en contacte beaucoup et j’échange énormément. Ensuite, RTL a la dernier mot. Je pars du principe que ce n’est pas juste un échange de mails, on se voit et le couple m’explique son projet. C’est sur ça que je décide. Le plus difficile, en bout de course, est de devoir les rappeler pour leur dire que c’est une autre famille qui est retenue. Mais je les garde dans les dossiers au cas où…

Qu’est-ce qui vous intéresse dans une histoire de famille ?

Énormément de familles me contactent en tant qu’expatriés, tout simplement. Ce n’est pas le sujet de l’émission. J’ai besoin qu’il y ait une aventure derrière et un projet ou une mission. Il y a le côté frustrant quand on les suit parce qu’on tourne pendant une semaine et de retour en Belgique, il faut faire des choix pour la résumer en 50 minutes. Quand on a vécu des choses aussi intenses, l’exercice n’est pas évident.

Ce sera moins rock’n’roll que l’an dernier au Cambodge ?

Non, il y aura aussi du costaud… J’ai testé l’art martial qu’enseigne Leslie dans son association. C’est une discipline qui est très en contact avec la nature. À nouveau, je me retrouve dans la boue, et je vais devoir dire bonjour à un canard… ou plutôt l’embrasser.

Il y aura aussi des moments forts et difficiles émotionnellement quand on visite un orphelinat. Là, j’ai pris une claque énorme. Ça m’a bouleversée au point de ne pas bien dormir pendant plusieurs semaines. D’une manière ou d’une autre, j’aimerais organiser un événement caritatif ou vendre certaines choses pour venir en aide à cet orphelinat.

C’est ça que vous en retirez ?

C’est la solidarité. Une trentaine d’heures me séparent de Bali, et ce n’est pas un autre monde ! J’ai rencontré là-bas certaines personnes qui ont la bonté en elles et qui donnent de leur temps pour permettre à des enfants de sourire et de s’émanciper. Personnellement, j’aimerais bien y retourner.

En cas de nouveau succès, RTL voudrait en produire plusieurs ?

J’aimerais bien en faire plus, c’est vrai, mais j’ai énormément d’activités à côté. En faire dix par an, je ne serais pas partante parce que le rendu ne serait plus aussi riche et on perdrait aussi le caractère exceptionnel du programme, mais en faire 2 ou 3 maximum, pourquoi pas ?! Je suis déjà très impatiente à l’idée de pouvoir repartir et découvrir une nouvelle famille, si on en fait un rendez-vous trop régulier, on va tomber dans la banalité.

«Familles extraordinaires» a été vendue à l’étranger ?

On a eu quelques contacts avec la France. Le problème, c’est que je suis présente tout le temps sur les images, donc c’est plus difficile pour faire un remontage plus neutre.

Déjà quelques idées pour une troisième rencontre ?

La sœur d’une de mes meilleures amies part en Colombie pour adopter une petite fille. Je ne peux pas l’accompagner parce que je suis prise par la tournée de la pièce du Télévie, mais si une famille fait la même démarche et qu’on peut la suivre, ça me parle énormément. C’est la création d’une famille extraordinaire et ce serait bien de se pencher sur ce côté-là aussi. Le voyage se ferait en mai ou en juin. C’est un véritable appel que je lance… Ou sinon, j’ai déjà deux familles coups de cœur pour un tournage plus traditionnel.

Propos recueillis par Pierre Bertinchamps

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