L’an dernier, l’Ukraine n’avait pas participé à la grande fête de la chanson à Tel Aviv. Le pays sera présent à Rotterdam, et met ses artistes «au pas» !
Si l’Union européenne de radiotélévision (UER) clame toujours plus fort que politique et Eurovision ne font pas bon ménage, certains pays ne savent pourtant pas faire sans. C’est notamment le cas de l’Ukraine et de la Russie, surtout depuis le début du conflit autour de la Crimée, en 2014.
Pour l’édition 2019, l’Ukraine s’était retirée parce que sa candidate, Maruv, faisait également carrière en Russie, et qu’elle ne comptait pas s’en priver. Dans le milieu musical, le Russie est à l’Ukraine ce que la France est à la Belgique francophone. Si on veut faire une belle carrière, mieux vaut être reconnu chez ses cousins à la même éducation culturelle. La télévision ukrainienne imposant alors à chaque candidat contacté de renoncer à faire des concerts dans le grand pays voisin. Ce que les artistes ont refusé…
Pour l’édition 2020 qui se prépare à Rotterdam, UA:PBC met des balises pour ne plus que des déconvenues du même style arrivent. Les participants à la sélection nationale ukrainienne ne doivent pas avoir fait de tournée ou de promotion artistique sur territoire russe depuis 2014, et même, ne doivent pas avoir l’intention de le faire ! En outre, ils ne peuvent pas avoir visité la Crimée, territoire contesté entre la Russie et l’Ukraine, depuis l’annexion russe. La chaîne estime que les chanteurs engagés pour l’Eurovision, «doivent avoir conscience de la responsabilité qui leur incombe de véhiculer les points de vue et les valeurs de la société ukrainienne».
L’Ukraine choisira son candidat pour le 65e Concours Eurovision de la chanson le 22 février prochain. On n’est pas à l’abri de nouveaux drama…
