D’ici la fin de l’été, la RAI devrait choisir la ville hôte du prochain Concours Eurovision de la chanson.
Le mois dernier, la télévision publique italienne, la RAI, en charge de coproduire le 66e Concours Eurovision de chanson avec l’UER, avait lancé un appel à candidatures pour trouver la ville qui organiserait le show. Dix-sept dossiers ont été rentrés à la RAI.
Six dossiers ont tout de suite été recalé dont la ville de Florence ou des communes qui en avaient un peu profité pour faire du buzz sur les réseaux sociaux en cette période où le tourisme reprend timidement. On pense à Bertinoro di Romagna, une bourgade de 11.000 habitants qui auraient dû accueillir 20.000 spectateurs, fans et journalistes… Fort peu réaliste.
Onze villes restent dans la course : Bologne, Gènes, Milan, Rome, San Remo, Turin, Acireale, Alexandrie, Palazzolo Acréide, Pesaro et Rimini. Les dossiers sont en cours d’examen à la RAI. Mais tous ne passeront pas la rampe, l’UER ayant quelques exigences pour faciliter la venue des délégations et des journalistes. Il faut une grosse offre hotellière, un bon réseau de transports en commun pour permettre les déplacements des spectateurs et un aéroport international à moins de 100 km.
À ce petit jeu, seule 3 villes sont réellement éligibles. Il s’agit de Bologne, Milan et Turin, sachant que Rome n’a plus trop la cote auprès de la télévision publique, et que la capitale a déjà accueilli l’Eurovision en 1991, à la Cinecitta. Et c’est en fait la candidature de Turin qui serait la mieux placée. Déjà lors de la conférence du vainqueur, après la victoire du groupe Måneskin, en mai dernier à Rotterdam, la ville berceau du groupe automobile FIAT était sur toutes les lèvres de la délégation italienne.
Vérone, Naples et Bari qui avaient émis le souhait de se porter candidates n’ont pas déposé de dossier. La décision de la RAI devrait tomber à la fin de l’été. Les dates des trois shows en 2022 seraient également arrêtées, dans la foulée.
