Le chanteur avait choisi de s’offrir une longue pause en Patagonie. «Elle n’a pas duré comme vous le constatez», s’amuse-t-il. Il est l’un des nombreux invités, ce samedi soir, sur France 2, à la fête de la Tour Eiffel, à l’occasion de ses 130 ans.
Vous revenez donc avec «Aime la vie», un album de famille ?
Mon neveu Mathias m’a harcelé alors que j’avais expliqué que je faisais un break, mais sauf à lui ! Il m’a proposé plein de chansons qu’il m’a envoyées via Internet. Je n’ai rien écouté. En plus, les mômes ont une tendance à souffrir en paroles, à aller vers la tristesse. C’est plus dur de créer des textes solaires. Un jour, le CD de Mathias a atterri sur mon bureau. J’étais prêt à écouter, en voiture, ces chansons qui allaient m’emmener à la mine. Et pas du tout. La première, c’était «Rafale de vent» ! Après, «Garçons», un pamphlet sur les gros machos à la noix. Cela m’a amusé de le partager avec mon camarade acteur, Jean Reno. Et Mathias me propose à la fin «Aime la vie». Un bonheur !
Votre voix reste votre étendard…
Elle est mon point fort. Nous avons un destin et nous pouvons le provoquer un peu. Je suis comme tout le monde. J’envoie souvent ce signal : trouvez votre chemin et allez-y… Je ne suis ni musicien, ni auteur. Je peux juste donner de l’émotion à travers ma voix.
La suite de cette interview est à retrouver dans le Télépro du 24 octobre
