La saga «Fort Boyard» rebondit après les propos alarmants de la productrice, Alexia Laroche-Joubert sur Europe 1, ce vendredi matin.
On pensait que tout était en marche pour la 31e saison de «Fort Boyard» sur France 2 (et La Une ?). ALP Productions avait mis en place un protocole pour que les candidats puissent affronter le fort dans les conditions sanitaires requises face au coronavirus. Le tournage doit démarrer sous dix jours.
Mais ce matin, au micro d’Europe 1, Alexia Laroche-Joubert, la patronne d’ALP, était moins catégorique – voire très alarmiste. «C’est rare que je parle comme ça parce que je suis plutôt quelqu’un de colérique mais maintenant je suis inquiète. “Fort Boyard” est un monument à la fois au sens figuré et au sens littéral et ce monument est en péril», a lancé la productrice. «Je pars normalement dans huit jours commencer les tournages et actuellement, il n’y a aucune assurance. Les assureurs ont décidé de ne pas nous assurer». Un couac de plus.
«J’ai des millions en jeu. Si, par hasard, je ne peux pas tourner pour cause de covid parce que j’ai 1 ou 2 ou 3 ou 4 cas de covid, c’est catastrophique, ALP peut mettre la clé sous la porte et ne plus jamais pouvoir diffuser “Fort Boyard”», s’inquiète-t-elle.
Alexia Laroche-Joubert fait appel aux pouvoirs publics pour pouvoir bénéficier d’un fonds mis sur pied seulement pour le cinéma et la fiction. Selon elle, le divertissement (ou flux) fait partie de l’audiovisuel et doit être soutenu également. «Il faut savoir que le flux participe à l’économie de l’audiovisuel. Le flux, c’est des intermittents qu’on fait travailler quand ils ne peuvent pas par exemple aller sur le cinéma, c’est des cases qui sont occupées par de la création française. “Fort Boyard” est une création française qui s’exporte», conclut-elle.
Le programme ne devrait pas arriver avant juillet sur France 2.
