François Denamur : «Je suis à la fois MacGyver et Patrice Carmouze !»

François Denamur s'éclate dans "Le 8/9 continue", tous les matins sur VivaCité et La Une. © RTBF/Stéphane De Coster
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le chroniqueur est le souffre-douleur de Cyril Detaeye dans «Le 8-9 continue» depuis le début de l’été.

C’est d’abord dans la musique qu’a baigné François Denamur avant de faire carrière dans le théâtre et un peu de cinéma où il a pu jouer avec Gérard Depardieu et Christian Clavier. Mais avec un diplôme de communication en poche, c’est la radio qui le passionne aujourd’hui. Tantôt plus pointu sur La 1ère, tantôt déconneur aux cotés de Michael Pachen dans «Quoi de neuf !». Tout l’été il teste tout, et Cyril Detaeye teste la résistance de ses nerfs dans «Le 8/9 continue», le matin, sur La Une et VivaCité.

Comment êtes-vous devenu le cobaye du «8/9 continue» ?

J’avais déjà une chronique dans «Le 8/9», l’an dernier. C’étaient les Trucs & astuces où je m’amusais bien. J’étais à la fois MacGyver et Patrice Carmouze dans «Coucou, c’est nous !» sur TF1 dans les années 90. On a gardé cette séquence pour cet été, et Cyril Detaeye est arrivé avec une proposition supplémentaire de réaliser des défis. Et honnêtement, j’étais enthousiaste. J’aime bien ce genre de délires-là. Ça permet à tout le monde de se marrer. Ce n’est jamais méchant, ça reste bienveillant.

Vous êtes aussi comédien, vous ne craignez pas pour votre réputation ?

C’est drôle parce que tout le monde pense, depuis l’émission, que je chante faux alors que pas du tout ! Une de mes formations, c’est le chant. Je pratique la musique depuis que je suis tout petit. Il n’y a que mes parents que ça énerve. Ils préfèreraient que je chante correctement à la télévision. Mais ce serait moins drôle.

Qu’est-ce que vous refusez ?

Pour l’instant je n’ai pas dû lever mon véto pour un défi. Je fais confiance à Cyril. Si on me demandait de me raser les cheveux et me faire la boule à zéro, je dirais que ça va un peu loin.

Comment sont les retours des auditeurs ?

J’en ai eu énormément au début. C’était hyper-touchant parce qu’ils ont pris parti pour moi. On a eu des messages comme «Laissez François tranquille !», «C’est pas juste !», «Pauvre François, vous êtes méchant avec lui.». On a reçu des dizaines de messages dans ce sens-là. Progressivement, les gens ont compris que j’en jouais et que le but était avant tout d’apporter de la bonne humeur. C’est devenu un moment attendu du public qui se demande qu’est-ce qui va arriver sur ma tronche.

Vous n’êtes vraiment au courant de rien ?

On ne me dit rien avant, sauf une fois où je devais préparer du matériel.

Comment sont choisis les défis ?

C’est vraiment le secret de Cyril. Et c’est frustrant parce que rien ne fuit et il n’en parle à personne.

L’an dernier vous cumuliez VivaCité et La 1ère. Il y avait un trop gros décalage entre les deux ?

Non, ce n’est pas pour ça que j’ai arrêté. C’était une charge de travail lourde. Le matin, je me levais tôt pour préparer ma chronique, et j’enchainais l’après-midi dans une émission culturelle. A la fin de l’été, j’étais sur les rotules, je n’ai pas souhaité le refaire cette année.

S’il fallait choisir entre VivaCité et La 1ère ?

C’est le piège ! J’ai trouvé un ton sur VivaCité qui m’amuse beaucoup. La 1ère était très différente, c’était un programme culturel qui m’allait bien aussi. On me confiait la couverture des festivals d’été, c’était un autre délire. J’aimais bien exploiter ça aussi. En ce moment, je suis très bien sur VivaCité, et je n’ai pas envie de changer.

En dehors de la radio, vous faites quoi ?

J’ai travaillé 10 ans comme comédien dans des structures différentes. J’ai un peu fait le tour du milieu, et j’avais envie de faire de la radio parce que c’est une chose que j’avais envie de faire depuis longtemps, et depuis 4 ans, je m’y consacre à 100%, tout en gardant un pied dans le théâtre.

Il reste une semaine d’émission, vous craigniez une gradation des défis ?

Je pense qu’effectivement, il peut y avoir un petit crescendo la semaine prochaine. Je n’ai pas l’impression que Cyril va se calmer. Il va tout donner sur la fin…

Une envie de vengeance ?

(…)
 

Interview : Pierre Bertinchamps

 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici