Frédéric Lopez : «Au retour d’un tournage, je suis à 2% de mes batteries !»

Frédéric Lopez : «Au retour d'un tournage, je suis à 2% de mes batteries !»
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pour le 25e «Rendez-vous en terre inconnue» (ce vendredi à 21h55 sur Club RTL), c’est Kev Adams qui part à la rencontre des Suri, en Éthiopie. Attention, émotions fortes en vue…

C’est la première fois que Frédéric Lopez emmène au bout du monde «un jeune» (26 ans tout de même !). L’animateur veut dire par là, «d’une autre génération».

Kev Adams part à la rencontre des Suri, une peuplade du sud-ouest de l’Ethiopie qui ne connaît pas vraiment le monde ultra-connecté moderne de nos ados. «C’était une aventure humaine incroyable pour moi», précise le jeune comédien. «C’est certainement une de mes plus belles expérience dans ma vie. Et ça m’a apporté plein de petites choses qui ont changées mon quotidien. Merci Fred Lopez…»

Il y a encore beaucoup de contrées «inconnues» ?

De moins en moins, parce que les civilisations s’installent de plus en plus au bord des routes. Il y a dix ans, il y avait 5% de la population mondiale qui vivait «en dehors du système». Aujourd’hui, il n’y en a plus que 3%. C’est ce qui me bouleverse à chaque fois aussi.

Vous n’avez jamais envisagé de faire venir les intervenants chez nous, pour inverser le « Rendez-vous en terre inconnue » ?

Non, et ce ne serait pas un service à leur rendre que de leur montrer notre mode de vie, en leur faisant croire que c’est la facilité.

«Rendez-vous en terre inconnue» avec Kev Adams chez les Suri, ce vendredi 24 novembre, à 21h55, sur Club RTL.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Ci-dessous, la bande-annonce de l’émission :

Je pensais aussi qu’avec les années j’allais m’habituer, et il s’est passé exactement le contraire. En Mongolie, j’ai pleuré trois jours avant de partir parce que j’allais faire une transhumance à dos de chameau… (très ému) et c’est quelque chose que je ne ferai plus jamais de ma vie parce que c’est en train de disparaître…

Comment arrivez-vous à faire passer des personnes au check sans devoir montrer leur visage ?

Dix ans de complicité ! Nous avons rencontré le personnel des aéroports, mais ma plus grande crainte, c’est qu’un douanier fasse du zèle et ne dévoile la destination. J’ai confiance, mais j’espère que tout le monde a bien été briefé avant. C’est une grande source de stress pour moi lors du tournage. Dans les faits, nous sommes toujours accompagnés par quelqu’un des Aéroports de Paris ou de la compagnie aérienne pour nous guider, et pour que le secret soit gardé dans l’avion aussi.

Vous avez des nouvelles des Suri ?

Non, pas depuis le tournage. En général, c’est le rédacteur en chef, Franck Desplanques qui en a, mais sur des longues périodes, et grâce aux traducteurs qui nous ont aidés sur place.

Il y a encore beaucoup de contrées «inconnues» ?

De moins en moins, parce que les civilisations s’installent de plus en plus au bord des routes. Il y a dix ans, il y avait 5% de la population mondiale qui vivait «en dehors du système». Aujourd’hui, il n’y en a plus que 3%. C’est ce qui me bouleverse à chaque fois aussi.

Vous n’avez jamais envisagé de faire venir les intervenants chez nous, pour inverser le « Rendez-vous en terre inconnue » ?

Non, et ce ne serait pas un service à leur rendre que de leur montrer notre mode de vie, en leur faisant croire que c’est la facilité.

«Rendez-vous en terre inconnue» avec Kev Adams chez les Suri, ce vendredi 24 novembre, à 21h55, sur Club RTL.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Ci-dessous, la bande-annonce de l’émission :

Le but du programme est de faire du bien aux gens et que les célébrités qui participent se sentent bien. Et là, avec Kev, on a parfois senti qu’il n’était pas à l’aise et qu’il regrettait d’être là. Dans le film, on voit rapidement une évolution, mais quand on le vit, ça dure plusieurs jours. C’était étrange à vivre, et c’est la différence de génération qui fait ça aussi. Je n’avais pas réalisé du tout. Nous avions les mêmes émotions, mais elles n’étaient pas provoquées par les mêmes choses. Et c’est ça aussi qui nous a reliés. Et d’ailleurs, il le dit dans le documentaire, c’est le premier invité qui pleure en arrivant et puis qui pleure en repartant.

Comment se passe le retour ?

Pendant de trois à sept jours, l’équipe et moi, nous passons par une étape de «sas de décompression». Nous avons vécu des choses tellement fortes en émotion durant le tournage que la pression doit retomber. Ma famille et mes proches savent bien que quand je reviens de «Rendez-vous en terre inconnue», mes batteries ne sont à qu’à 2% de capacité. On est «vidé» émotionnellement. L’un des intervenants a toujours le sourire dans le film, et pourtant on apprend qu’il est orphelin. Et quand on demande pourquoi il montre cette gaieté il nous répond que comme ça «on oublie le reste !». C’est un peu une claque qu’on se prend dans la figure !

Au bout de plus de 20 émissions vous êtes toujours aussi émotif, ou vous commencez à être blasé ?

Au début, le succès était tel que le directeur de la chaîne m’avait demandé si je pouvais faire cinq numéros par an. J’avais répondu que techniquement, c’était faisable, mais émotionnellement, j’en serais incapable. Ce n’est pas une émission de télé, mais une expérience folle qui est filmée.

Je pensais aussi qu’avec les années j’allais m’habituer, et il s’est passé exactement le contraire. En Mongolie, j’ai pleuré trois jours avant de partir parce que j’allais faire une transhumance à dos de chameau… (très ému) et c’est quelque chose que je ne ferai plus jamais de ma vie parce que c’est en train de disparaître…

Comment arrivez-vous à faire passer des personnes au check sans devoir montrer leur visage ?

Dix ans de complicité ! Nous avons rencontré le personnel des aéroports, mais ma plus grande crainte, c’est qu’un douanier fasse du zèle et ne dévoile la destination. J’ai confiance, mais j’espère que tout le monde a bien été briefé avant. C’est une grande source de stress pour moi lors du tournage. Dans les faits, nous sommes toujours accompagnés par quelqu’un des Aéroports de Paris ou de la compagnie aérienne pour nous guider, et pour que le secret soit gardé dans l’avion aussi.

Vous avez des nouvelles des Suri ?

Non, pas depuis le tournage. En général, c’est le rédacteur en chef, Franck Desplanques qui en a, mais sur des longues périodes, et grâce aux traducteurs qui nous ont aidés sur place.

Il y a encore beaucoup de contrées «inconnues» ?

De moins en moins, parce que les civilisations s’installent de plus en plus au bord des routes. Il y a dix ans, il y avait 5% de la population mondiale qui vivait «en dehors du système». Aujourd’hui, il n’y en a plus que 3%. C’est ce qui me bouleverse à chaque fois aussi.

Vous n’avez jamais envisagé de faire venir les intervenants chez nous, pour inverser le « Rendez-vous en terre inconnue » ?

Non, et ce ne serait pas un service à leur rendre que de leur montrer notre mode de vie, en leur faisant croire que c’est la facilité.

«Rendez-vous en terre inconnue» avec Kev Adams chez les Suri, ce vendredi 24 novembre, à 21h55, sur Club RTL.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Ci-dessous, la bande-annonce de l’émission :

Dans le documentaire, on découvre un Kev tendre et loin de ses rôles d’ado, même si parfois, ses réactions rappellent certains de ses films. Mais «tout est spontané», jure la production.  Et à voir l’intégralité du «Rendez-vous», on en est convaincu…

Pourquoi avoir eu envie d’emmener Kev Adams « En terre inconnue » ?

Je l’avais rencontré, il avait deux ans, lors d’une soirée. Il était avec Malik Benthala (qui sera justement le premier invité de la version «française» de «Rendez-vous en terre inconnue» et qui se déroulera dans les Cévennes), et ils blaguaient sur l’envie de partir avec moi… Finalement, ce sont eux qui se sont proposés pour le faire, mais ils voulaient y aller à deux, au départ. J’avais envie aussi de savoir qui il était, et surtout d’avoir son regard, le regard d’un jeune, sur un autre mode de vie.

C’est la personne la plus jeune du programme…

Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que c’était quelqu’un de moins de 30 ans. Sur place, il va rencontrer des personnes dont on ne connaît pas l’âge, mais que l’on estime à entre 16 et 23 ans. Je me sentais très observateur de cette génération. Kev est sorti complètement de sa zone de confort, et pas simplement parce que pendant plusieurs jours, il va dormir par terre… J’avais beaucoup de tendresse pour lui.

Le but du programme est de faire du bien aux gens et que les célébrités qui participent se sentent bien. Et là, avec Kev, on a parfois senti qu’il n’était pas à l’aise et qu’il regrettait d’être là. Dans le film, on voit rapidement une évolution, mais quand on le vit, ça dure plusieurs jours. C’était étrange à vivre, et c’est la différence de génération qui fait ça aussi. Je n’avais pas réalisé du tout. Nous avions les mêmes émotions, mais elles n’étaient pas provoquées par les mêmes choses. Et c’est ça aussi qui nous a reliés. Et d’ailleurs, il le dit dans le documentaire, c’est le premier invité qui pleure en arrivant et puis qui pleure en repartant.

Comment se passe le retour ?

Pendant de trois à sept jours, l’équipe et moi, nous passons par une étape de «sas de décompression». Nous avons vécu des choses tellement fortes en émotion durant le tournage que la pression doit retomber. Ma famille et mes proches savent bien que quand je reviens de «Rendez-vous en terre inconnue», mes batteries ne sont à qu’à 2% de capacité. On est «vidé» émotionnellement. L’un des intervenants a toujours le sourire dans le film, et pourtant on apprend qu’il est orphelin. Et quand on demande pourquoi il montre cette gaieté il nous répond que comme ça «on oublie le reste !». C’est un peu une claque qu’on se prend dans la figure !

Au bout de plus de 20 émissions vous êtes toujours aussi émotif, ou vous commencez à être blasé ?

Au début, le succès était tel que le directeur de la chaîne m’avait demandé si je pouvais faire cinq numéros par an. J’avais répondu que techniquement, c’était faisable, mais émotionnellement, j’en serais incapable. Ce n’est pas une émission de télé, mais une expérience folle qui est filmée.

Je pensais aussi qu’avec les années j’allais m’habituer, et il s’est passé exactement le contraire. En Mongolie, j’ai pleuré trois jours avant de partir parce que j’allais faire une transhumance à dos de chameau… (très ému) et c’est quelque chose que je ne ferai plus jamais de ma vie parce que c’est en train de disparaître…

Comment arrivez-vous à faire passer des personnes au check sans devoir montrer leur visage ?

Dix ans de complicité ! Nous avons rencontré le personnel des aéroports, mais ma plus grande crainte, c’est qu’un douanier fasse du zèle et ne dévoile la destination. J’ai confiance, mais j’espère que tout le monde a bien été briefé avant. C’est une grande source de stress pour moi lors du tournage. Dans les faits, nous sommes toujours accompagnés par quelqu’un des Aéroports de Paris ou de la compagnie aérienne pour nous guider, et pour que le secret soit gardé dans l’avion aussi.

Vous avez des nouvelles des Suri ?

Non, pas depuis le tournage. En général, c’est le rédacteur en chef, Franck Desplanques qui en a, mais sur des longues périodes, et grâce aux traducteurs qui nous ont aidés sur place.

Il y a encore beaucoup de contrées «inconnues» ?

De moins en moins, parce que les civilisations s’installent de plus en plus au bord des routes. Il y a dix ans, il y avait 5% de la population mondiale qui vivait «en dehors du système». Aujourd’hui, il n’y en a plus que 3%. C’est ce qui me bouleverse à chaque fois aussi.

Vous n’avez jamais envisagé de faire venir les intervenants chez nous, pour inverser le « Rendez-vous en terre inconnue » ?

Non, et ce ne serait pas un service à leur rendre que de leur montrer notre mode de vie, en leur faisant croire que c’est la facilité.

«Rendez-vous en terre inconnue» avec Kev Adams chez les Suri, ce vendredi 24 novembre, à 21h55, sur Club RTL.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Ci-dessous, la bande-annonce de l’émission :

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